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Wintory pioche dans les folklores de notre monde pour créer le sien. La formation orchestrale reste discrète (traits de cors, cordes vigoureuses) mais l’instrumentarium rassemblé par ailleurs (nickelharpa, oud, luths, viole de gambe, flûtes de bambou…), en plus des interventions quasi chamaniques de l’ensemble vocal Alash, nous hypnotise.
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Créateur musical régulier de jeux vidéo indépendants ambitieux, Wintory est encore une fois en totale adéquation avec le design et la philosophie du jeu, verse à la fois dans l’intime et le spectaculaire, allie le chamanisme à la tradition occidentale pour procurer au joueur une expérience sensorielle et tisser avec lui un lien spirituel. Fort et sublime.
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Le compositeur remet le couvert, après avoir déjà travaillé avec le studio Giant Squid pour le jeu Abzû. Beau et contemplatif, avec un gameplay basé sur le mouvement et la vitesse, ce nouveau jeu a inspiré Wintory. Percussions, instruments exotiques et chants tribaux sont donc de la partie (comme souvent). Écoutez ce score et dites-vous que C’est Noël !
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Si vous aimez le goût de Wintory pour son instrumentation un peu baroque, vous serez en terrain plus ou moins connu. Traversée d’influences amérindiennes, sa partition, percussive, réserve de beaux moments, entre pure contemplation et action bien ciselée, voire assez trépidante. Mais rien de vraiment nouveau.
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Une musique de jeu vidéo, et là je suis largué… Si je commence à m’intéresser au genre, j’ai peur de ne plus pouvoir lâcher l’affaire. Et ce n’est clairement pas ce Pathless qui risque de me rassurer. Ethnique, puissant, rapide comme une flèche, Wintory vise en plein cœur. Son score appelle à l’aventure et à la découverte. Enivrant.
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