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Quelques clarinettes solistes donnent un peu de relief à une atmosphère trouble et dépressive que diffusent textures rêches, pulsations électriques ou percussives. Le job est soigné, bien sûr, mais le résultat terne et attendu. On regrette qu’un vrai parti pris (pourquoi ne pas tout miser sur un ensemble de clarinettes ?) ne le rende plus excitant.
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Beaucoup de gravité dans cet accompagnement du polar très noir de Marchal. Outre les recettes attendues dans le genre, des solistes habités – le piano, la clarinette jouée par le compositeur lui-même – amènent une émotion digne, discrète. Assez poignant, par moments.
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Même si elle n’est pas particulièrement thématique, il ne manque pas de matière au dernier score de Kermorvant pour Olivier Marchal. Noir c’est noir, pourrait-on dire, avec cependant une utilisation ponctuelle d’instruments solistes perdus dans un tableau sombre à souhait.
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Je craignais d’avoir affaire à un score sombre et oppressant (l’effet Olivier Marchal). Si c’est un peu le cas, on y trouve d’intéressantes rythmiques et de beaux moments d’action. Mais pour moi, Kermorvant, c’est surtout des scores comme Pamela Rose, Big City ou Un Ticket pour l’Espace. Donc, très loin des films dépressifs de Marchal…
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Jusqu’ici j’aimais beaucoup Kermovant. Jusqu’ici. Parce que là, musicalement, c’est le Bronx ! Une musique d’ambiance chaotique qui ne va nulle part (je n’ai même retenu aucun thème !). Une collection de vignettes qui sert de tapis sonore et qui se voudrait inquiétante. Quant aux morceaux d’action, tendance rock percussif déglingué, mouais…
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Un thème un poil morriconien, puis la partition s’en va accompagner dans la noirceur le film de Marchal. C’est sombre, voir lugubre. Certainement à propos sur les images, très difficile à appréhender en écoute seule.
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