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Tim Burton continue à vendre son âme au plus offrant, mais il peut toujours compter sur Elfman pour en donner une à chacun de ses films, et à faire s’envoler les protagonistes au sein d’une myriade de thèmes émouvants, renouant ici avec ses racines dans l’univers du cirque. Bref, un score infiniment supérieur au film, et d’autant plus admirable.
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Le Elfman burtonien est bien là pour développer une solide fantaisie orchestrale et chorale dont l’émotion et certains aspects mélodiques, outre de courtes appropriations de la partition originale de Churchill et Wallace, évoquent Edward Scissorhands. Confortable, sans doute, mais pourquoi résister à une magie aussi bien emballée ?
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Que ce soit pour de purs produits, se consacrer à des commandes d’orchestre, ou quand remettre le couvert, une fois encore, une fois de plus avec Burton, Elfman y croit. Entre une ouverture entraînante, un accompagnement émotionnel au millimètre, et les envolées tout en chœurs qu’on aime tant chez lui, sa foi dans son art reste désarmante.
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Voici le retour du tandem Elfman/Burton ! Le rouquin fou nous livre des morceaux assez mémorables (Train’s A Comin’ est un sacré tour de force orchestral), le thème de Dumbo est simple et émouvant comme il faut. Faire une musique à la fois simple, certes pas exemptes des formules typiques du compositeur, et belle, c’est ça le talent !
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Un éléphant peut-il voler ? Faute d’un thème ou de développements qui nous emporteraient durablement, Elfman ne convainc pas à 100%. Mais pas loin. Le cirque, la tendresse, les chœurs aux mains d’argent, le train rendant hommage à l’original, le soin du détail… Son numéro est presque parfait, la qualité ne trompe pas.
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