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Pour qui sait apprécier les ambiances troubles, pesantes même au besoin, du thriller fantastique, ce Velázquez-là s’avère assez convaincant et léché dans son genre : le suspense y prend ses aises pour se déployer, lentement mais sûrement au sein de longs développements où les cordes, parfois, évoquent le Goldsmith du début des années 90.
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Velázquez, ça fait d’autant plus effet qu’on a le support des images, et la connexion émotionnelle avec les personnages que la musique vient amplifier. Sans avoir vu ce film, difficile de trouver un intérêt en écoute isolée, à ce score à la fois typique et banal de son compositeur.
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Ce thriller temporel et fantastique permet au compositeur espagnol de ménager encore une fois, avec maestria, un suspense assez implacable à grand renfort de cordes et de synthés tantôt grondants tantôt pulsatiles. Si vous aimez les longues pièces qui se développent, vous apprécierez les deux pistes de plus de 9 minutes, entre autres.
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Mmm ? Qui ose me réveiller durant l’écoute d’une BO ?! Merde, mon casque est tombé par terre… Cette tension en pente douce fait son effet, j’ai fini par m’y laisser prendre, mais contrairement aux 70 Binladens je n’y retournerai pas. Il est idiot de comparer les radis et les carottes ? C’est vrai…
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