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Jackman n’a rien laissé de côté : thème héroïco-aventureux énergique et cuivré, jungle music percussive, séquences d’action qui cavalcadent à loisir… Rien de particulièrement original, mais l’ensemble est emballé avec un réel et palpable enthousiasme, et le soin d’arrangements fourmillant de détails est tout à fait appréciable.
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Il y a sans doute un peu de Silvestri là-dedans, et même parfois semble-t-il un petit quelque chose de Giacchino période Medal Of Honor, mais pas de Horner. A l’image du Journey 2 de Lockington, Jackman signe une sympathique partition d’aventure, plutôt à l’ancienne diront certains non sans ironie malgré quelques élans bien modernes.
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Un score qui démontre l’étendue et la transparence du talent de Jackman, le compositeur à louer : un score d’aventure dans la plus pure tradition du genre, certains passages entièrement orchestraux s’envolent comme un Broughton de 85, à d’autres moments, on a droit à de la gratte façon Kong, mais c’est toujours enlevé. Jackman, c’est possible !
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« Vous le vendez bien le Jackman ?
– Ah mais plutôt oui, pour une fois qu’il est pas frelaté ! Allez-y, y vous rappellera vot’ jeunesse !
– C’est pas d’refus ! »
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Un score hollywoodien des années 2010, totalement insipide et jetable. Il n’y a rien, que les ruines d’un style en totale perdition.
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Sur cette suite tardive, Jackman ne cherche pas du tout à s’aligner sur le style d’Horner (même s’il en effleure quelques éléments thématiques). Il vire cependant allègrement vers un style à la Silvestri, enlevé, direct et thématique. Les percussions et les cuivres galopent joyeusement dans les passages d’action, l’élément fort de la partition.
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Rien à voir avec le formidable Jumanji d’antan de James Horner. Mais celui concocté par le soldat Jackman n’est pas déplaisant. Il y a même quelques (rares) bonnes pistes, notamment quand le suspens à la Silvestri s’invite dans le traitement des cordes. Pour l’action, c’est déjà plus générique mais on évite les ostinati made in RCP, c’est déjà ça.
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