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Jackman a sagement écouté le brief de la production, et a donc bien intégré tout ce qui était attendu : orchestral plus ou moins audible, sons 8-bits vintage et électro pour moderniser quand même un peu. Le problème, c’est qu’il n’y a aucune vie dans tout ça, et qu’à l’écoute de ce truc plutôt pro mais vraiment pas investi, on s’ennuie ferme.
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Le mix électro-orchestral avec ses bouts de sonorités vintage à l’intérieur, façon Wreck-It Ralph, est honnêtement fichu, ce n’est pas tellement le problème. Le vrai souci, c’est l’absence de risques, d’une thématique et d’un parti-pris forts. Jackman livre exactement ce qu’on pouvait anticiper et à l’écran le tout se révèle sans fantaisie et gentiment fade.
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Le compositeur de Wreck-It Ralph ou de Winnie The Pooh était le musicien idéal pour évoquer l’univers multimédia des monstres de poche. Sans surprise, la composition est vitaminée, allègre mélange entraînant d’orchestre avec ce qu’il faut de passages électro / 8-bits qui donnent envie de taper du pied.
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Un score électro-orchestral de plus, me direz-vous ? Oui. Mais avec quelques sons vintage assez rigolos et des passages d’action bien troussés. Jackman fait le taf, sans plus, mais avec sérieux.
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Mouais… Je suis très mitigé. Dans l’ensemble, mon avis est plutôt positif, mais les sonorités « game boy-like », ce n’est pas vraiment ma cup of tea. Mais elles se justifient peut-être dans le film ou pour faire des clins d’œil aux gamers ? Sans être pleinement convaincu, je pardonne volontiers à un gars qui a Puss In Boots à sa filmographie.
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