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Ultra romantique, souvent mélancolique, l’exquis thème principal de cette histoire d’amour sur fond d’occupation prend aussi parfois des accents tragiques et guide l’auditeur avec beaucoup de délicatesse vers une poignante conclusion. Ne vous laissez pas abuser par la cover la plus laide de l’année : cet album s’écoute d’une traite sans ennui.
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Si l’élégance toujours remarquable des approches de Gabriel Yared peut parfois paraître un peu distante et fraîche, cette petite perle que le label Caldera exhume ici impose au contraire un mélo-dramatisme instantanément engageant et même plutôt enivrant. Difficile, en fait, de ne pas y succomber.
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Violonades de rigueur, avec cette fadeur typique de Yared, mais qui garantit le confort d’une écoute doucement triste, jamais dérangée par un sursaut d’inspiration déplacé. Idéal si on cherche un moment de mélancolie tiède et sans relief, un peu ennuyeuse, à la façon d’Autumn In New York.
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Un autre joyau ravivé par Caldera. Composée en 2001 pour illustrer un amour tragique en pleine seconde guerre mondiale, la partition offre un thème principal noble et poignant. Le pouvoir émotionnel des cordes et des bois est exploité de façon experte par Yared tout au long de l’album. Comment y rester insensible ? Majestueux.
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Yared est expert dans l’art de faire pleurer les cordes avec élégance et retenue. Tel est le cas dans cette partition de 2001. N’y cherchez toutefois aucune grandiloquence. La subtilité de l’ensemble (cordes, clarinette, violon solo) mérite plusieurs écoutes attentives. Veillez cependant à ne pas trop avoir le moral dans les chaussettes…
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