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Cher Kyle, cher Michael, n’ayez aucune inquiétude : le cahier des charges est respecté, vos synthés retrouvent sans peine le chemin de ces années 80 auxquelles la série rend un hommage presque trop appuyé. Mais l’auditeur du XXIème siècle n’a probablement aucune raison de vouloir s’infliger deux heures d’une écoute régressive bien terne.
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Je n’ai jamais vu un seul épisode de la série, mais j’avoue avoir été le premier surpris de me laisser prendre et flotter dans les eaux de ce long fleuve de synthés atmosphériques et minimalistes, parfois agitées sous leur surface presque étale, quelque part entre Tangerine Dream et Brad Fiedel.
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On ne change pas une équipe qui gagne : la démarche et les textures sont dans la continuité de la première saison et même si l’entame, assez proche des personnages, fait parfois naître l’émotion, la suite aligne avec plus ou moins de bonheur des ambiances mystérieuses et horrifiques. Faut vraiment être fan : pour moi, c’est un peu long.
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Recette inchangée : le duo revisite la musique électronique des 80’s. Certaines références pourront paraître trop directes aux amateurs avertis, mais la production très léchée et le caractère plus narratif que pour la première saison donnent un album très agréable d’écoute et hautement divertissant, la relative familiarité et le fumet nostalgique aidant.
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Electronique hype façon eighties. Ça lorgne souvent pas mal du côté de Tangerine Dream, mais ça n’a jamais une once d’originalité. Aucun lyrisme. C’est plat. C’est vide. Et en plus, c’est beaucoup trop long.
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