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Une chouette partition d’animation traditionnelle, pas très éloignée dans ses rythmes et ses instrumentations du style de John Powell, qui ne sort pas des sentiers battus du genre, mais respire de bout en bout l’amour du travail bien fait. Décidément, quel que soit le genre des films qu’il met en musique, Éric Neveux en a sous le pied, et c’est très bien.
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Le toujours talentueux Eric Neveux mignote sans conteste son drôle d’oiseau, variant les styles et les plaisirs, et fignolant de jolies orchestrations. Pourtant la chose manque de peps autant que d’accroches plus personnelles, en particulier lorsque par instant l’ombre de John Powell semble planer un peu trop distinctement à ses côtés…
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Neveux est un compositeur adroit et attachant, mais aussi un professionnel qui garantit que le produit fourni correspondra au devis. Ici, ni plus ni moins qu’un score d’animation à la Zimmer/Powell : on pense parfois à une version mitteleuropa de Rio !
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Film d’animation oblige, on sent l’influence évidente de John Powell. Mais Neveux est un malin et s’inspire plutôt que d’imiter. Générosité instrumentale (acoustique) et émotionnelle, énergie vivifiante plutôt que frénésie éreintante. La narration impliquée rappelle même par moments certaines partitions de films animés des années 1990.
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C’est une partition enlevée, très colorée, que nous propose Eric Neveux. Une instrumentation parfois originale (xylophone, accordéon, guitare) qui se fond dans un corpus plus largement symphonique et agrémenté de jolies mélodies.
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