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Très agréable partition de Noël qui délivre tous les poncifs attendus avec fraicheur et tendresse. Mais on reste cependant un peu sur sa faim : Broughton ne dépasse jamais le cahier des charges et reste bien au chaud sous sa vieille couverture symphonique. De plus, le score est très court (28 minutes) et la source music tout à fait dispensable.
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Orchestre, guitare sèche, synthétiseurs doux et lumineux, et pas mal du Casse-Noisette de Tchaikovsky, comme souvent dans ce contexte, pour cette agréable mais mineure contribution dans laquelle les habitués trouveront et apprécieront comme toujours les qualités d’écriture propres à Bruce Broughton.
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Bruce Broughton qui écrit pour un film de Noël, c’est forcément joli. Ce n’est pas un chef d’œuvre, plutôt un travail mineur du monsieur. Les petits passages piano guitare sont un peu datés et gâchent un peu la fête, mais le reste est dans la continuité de cette sensibilité si particulière à Broughton.
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Oui je sais, les fêtes de fin d’année sont finies et il est trop tard pour dégainer cette petite galette spéciale Noyelles. Bon, ce sera pour une autre fois. Mais vous n’êtes vraiment pas obligés, hein.
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« Cher Père-Noël, je t’écris cette lettre parce que j’aimerais bien faire des scores un peu plus originaux. Home Alone est sorti l’année dernière, et voilà que je dois faire un truc similaire. J’ai quand même pu y poser ma patte orchestrale, mais j’aurai aimé faire mieux. C’est possible ? » Signé : le petit Bruce.
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Partition de Noël sans surprise aucune qui s’avère toutefois pleine d’un charme un peu suranné (avec ses claviers « so 1991 »). Les éternels tics du compositeur sont là, avec thèmes attachants et un langage proche de de John Williams. C’est un peu ce qu’aurait donné son Home Alone… La présence de guitares donne une couleur folk bienvenue.
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On retrouve ici (parfois) la vitalité de Broughton qui louche un peu sur des figures autrefois exploitées (Going To Macy’s rappelle partiellement On To Silverado) ou des références assumées (Home Alone par exemple). La science de l’écriture orchestrale est bien présente et le compositeur déploie sa malice avec assurance. Un bon score de Noël.
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