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C’est la veine cartoonesque de Broughton qui s’exprime ici avec une inépuisable énergie. Le dépoussiérage sonore permet d’apprécier dans leurs moindre détails les orchestrations colorées de cette partition pleine de vivacité, et les nombreux inédits justifieront l’achat pour les fans, même s’il s’agit tout de même d’une œuvre mineure.
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Broughton oscille entre manières de comédie familiale et développements cartoonesques pour une partition sacrément divertissante et dynamique mené par un scherzo pour saxophones et orchestre franchement savoureux. Cette nouvelle édition s’impose par un rendu sonore à même de dévoiler tous les détails d’orchestrations épatantes.
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Pas si vieux, ce score ressemble pourtant à un fossile d’un autre temps : un orchestre symphonique dont tous les pupitres sont sollicités, une séduction mélodique irrésistible et derrière la sophistication de l’écriture, un entrain presque enfantin à suivre tout ce qui s’agite à l’écran, une malice absolument contagieuse. Quel ravissement !
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Le toujours incroyablement constant Broughton concocte une nouvelle fois une partition comique d’aventure très jouissive, grâce notamment à un thème principal terriblement accrocheur. L’écriture, très mickey mousing, est riche et tire admirablement parti du potentiel de l’orchestre. Et la qualité sonore est exemplaire, rajoutant au plaisir d’écoute.
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Bien sûr, quand on voit le film, on se dit que le côté mickey mousing de la partition était inévitable (encore que…). Mais Broughton a le talent de ne pas en faire des tonnes et d’aérer au maximum sa musique, avec, en prime, un petit côté gershwinesque pas déplaisant du tout. Comme souvent avec le compositeur, c’est propre et bien fait.
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