HENRY MAY LONG (2008)
Compositeur : Max Richter
Éditeur : Deutsche Grammophon
Format : CD & LP
Date de sortie : 21/11/2017
Le disque s’ouvre sur un très beau morceau de violoncelle sur nuage de cordes à la tristesse lumineuse et déchirante à la fois. Suit un très beau morceau de piano sur nuage de cordes, et ainsi de suite tout au long du disque, jusqu’à ce qu’on ait l’impression d’écouter toujours plus ou moins la même chose. Très beau, mais pas du tout varié.
Il y a presque dix ans, Richter déployait déjà sa mélancolie clivante. Pour les uns, et on ne peut leur opposer aucun argument objectif, c’est une succession de facilités héritées des pires clichés posés par Nyman, Glass & Co. Un poète en carton. Mais pour d’autres, c’est l’écho donné aux sanglots d’une âme qui se découvre seule et inconsolable.
Richter, compositeur issu de l’école minimaliste, adepte de Glass, est très à la mode. Mais, moi, la mode, je m’en fous… Les longues tenues de cordes sur des cadences de harpe éculées, ça commence à me saouler. Voilà, je le dis, Richter est un sacré palliatif pour ceux qui sont à court de somnifères…