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Toujours pareil, et pourtant toujours différent : le compositeur continue à nous émerveiller en exerçant sa sensibilité très particulière avec l’à-propos et la grâce qui constituent sa marque de fabrique. Les couleurs automnales et la délicate nostalgie qui parcourent cette partition achèvent donc d’en faire l’un des indispensables du mois.
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Le compositeur enveloppe son sujet d’un climat doux-amer avec l’élégance qui le caractérise : conçue pour cordes, bois et piano, sa musique possède ici les atours d’une promenade musicale bucolique où la harpe, notamment, souvent lumineuse, distille volontiers de petites touches d’un onirisme irrésistible. Quelle classe ce Burwell !
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Burwell, même s’il a toujours cultivé le goût des climats hétéroclites, et aimé s’engager d’un score à l’autre dans des univers parfois opposés, a tout de même fini par se retrouver avec un rayon « drame indépendant » bien achalandé, dans lequel il puise largement pour ce joli score mélancolique, automnal, pastoral et sans surprise.
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Un film doux amer sur l’Angleterre de l’entre-deux guerres qui raconte la relation du créateur de Winnie l’Ourson avec son fils. Il n’en fallait pas plus au subtil Burwell pour accoucher d’une partition lumineuse (piano, harpe, cordes diaphanes) et délicate (flûte, glockenspiel). Sincèrement émouvant, même si j’aurais souhaité moins de solennité.
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