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Dégagé des contraintes spécifiques à l’image, Elfman s’emballe et écrit une musique de ballet survoltée, l’orchestre virevoltant à l’unisson d’effets plus modernes qui s’y fondent sans difficulté. On y retrouve la liberté de ton d’Iris, mais aussi toutes les figures de style du compositeur, qui plairont autant à ses fans qu’elles gêneront ses détracteurs. |
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Du rythme, du rythme, du rythme ! Normal pour un ballet, vous allez me dire, mais à trop verser dans l’hyperactivité permanente, l’œuvre toute entière frise l’infarctus tant elle peine terriblement à respirer. C’est d’autant plus dommageable qu’Elfman a mis une fois encore dans cette commande beaucoup de son cœur. |
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Composé pour l’American Ballet Theatre en 2008 par un Danny Elfman au top de sa forme, cet album digital va vous rendre complètement raide de joie. Cet homme est fou et furieux. Le chanteur de ska punk est toujours en lui et ressort ici dans cette composition « toonesque » à souhait. Encore !!! |
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On retrouve toute la palette d’un Elfman en pleine possession de ses moyens dans l’illustration musicale de ce ballet. Je le trouvais plutôt en mode automatique ces derniers temps, mais ce Rabbit & Rogue, avec ses longues suites, est plutôt enchanteur et diablement fun. |
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À l’image de son auteur, ce ballet est complètement barré : on y reconnaît sans conteste le style d’Elfman, mais il est ici constamment bouillonnant, comme pris d’une fièvre d’écriture délirante. La musique regorge de détails et les idées mélodiques ou timbrales se télescopent joyeusement. Une vraie friandise pour les fans du diablotin roux ! |
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Elfman offre une compilation de son meilleur pour mettre en musique un ballet : c’est flamboyant, entrainant, émouvant. Et ça donne furieusement envie de jeter un œil sur le ballet en question. En attendant, je réécoute… |