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Un Dracula qui survient sans doute bien tardivement dans la carrière du musicien et pas sous les meilleurs cieux, avec ses ardeurs gothiques bridées et intrusions modernes menaçantes assez peu heureuses. On se raccroche surtout au romantisme mélancolique à la Corpse Bride, plutôt chambriste et touchant.
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On est loin du gothique de Sleepy Hollow. Passé la déception initiale et le salut à Kilar, Elfman se concentre sur son thème romantique très « premier amour maudit » (imaginez Twilight adapté par Burton). Touchant, épuré au point de paraître lisse, mais ses subtilités se révèlent au fil des écoutes.
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Ce score est loin d’être une totale déception. On y trouve de très belles musiques, même si d’autres sont foutrement passe-partout. J’ai l’impression qu’Elfman était là sans vraiment l’être. Ça sent le travail de commande appliqué, mais sans réelle implication. Si cette B.O. n’est pas une honte, elle est assurément un rendez-vous manqué.
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Le film a tout du projet conçu par IA, mais sa B.O. ? Sans vampiriser Kilar, Elfman fait écho à son romantisme à sa manière, plus légère et nourrie de son sang géré ici comme un actif industriel, mais toujours agréable en dépit de scènes d’angoisse survolées à l’aide d’effets passe-partout. Bon score, cuit à point à défaut d’être saignant.
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Biberonné aux monstres de la Universal et de la Hammer, Elfman avait toujours voulu s’attaquer au mythe de Dracula et c’est étonnamment Luc Besson qui lui en a donné l’opportunité. Elfman révèle le côté sombrement dramatique du roi des non-morts avec un beau thème elfmanien et des déclinaisons plaisantes.
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Le divorce Besson/Serra semble consommé. Je suis assez surpris par ce score, dans le bon sens du terme. Là où on pouvait attendre du gothique flamboyant (y’en a quand même un peu, ainsi que du temp track) et du pilotage automatique, Elfman met surtout l’accent sur le romantisme, ce qui donne de forts jolis thèmes et une belle ambiance.
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