 |
Pour sa seule composition pour le cinéma, Zeitlin s’est évertué à exploiter bon nombre d’acquis musicaux du XXème siècle. En résulte une toile expressionniste variée élaborée à partir d’un large spectre d’éléments avant-gardistes, d’influences jazz, d’effets connus (stridences à la Psycho). Savant à défaut d’être pleinement passionnant.
 |
 |
Évidemment, ce n’est pas pour tout le monde, mais mazette, quelle atmosphère ! Concentré total de toute la paranoïa, l’aliénation et le désespoir marié à une ode intimiste à l’humanité par l’amour (hey, les années 1970 !). Remplie d’effets étranges, déroutants, et d’émotion brute. Attention, drogue dure !
 |
 |
Ami lecteur, si tu cherches un score frais et léger… fuis ! Ici, on est là pour flipper et être mal à l’aise. Pour son unique contribution au cinéma, qui l’aura lessivé, le jazzman Denny Zeitlin frappe fort. Il mêle musique acoustique, jazz et électro pour un rendu inoubliable et passionnant. Pas toujours facile à écouter, ce score mérite que l’on s’accroche !
 |
 |
Manipulations sonores de tout poil, électronique, jazz, orchestre flippant à l’ancienne : Zeitlin tire toutes les ficelles disponibles dans les seventies pour faire suinter de sa cosse un miel poisseux, un catalogue de sonorités alien, perturbantes ou parfois plus classiques. Le résultat, hétéroclite, gagne à être écouté dans le noir… sans s’endormir !
 |
 |
Un score unique (ou presque) en son genre, mélange d’expérimentation orchestrale et synthétique, qui louche parfois du côté des musiques horrifiques des années 50. Le CD rend justice à ce travail à la fois sonore et musical profond et flippant comme le film. Et Zeitlin n’oublie pas de montrer qu’il est aussi un jazzman accompli.
 |
 |
Peu de souvenir de la musique, mais le film et Donald Sutherland, là pardon ! La B.O. s’ouvre sur un thème herrmannien qui sera repris en fil rouge, et pour le reste, ça part dans tous les sens, entre suspens électro et envolée bucolique. Éclectique. Une B.O. purement paranoïaque, pas étonnant, le musicien est aussi psychiatre !
 |