|
En dehors d’une mixture électro-agressive guerrière offrant de violents et pertinents contrastes, la sensibilité de Willis est manifeste au travers d’une délicate valse lente introduite à la harpe, d’un soupçon de mélancolie ou de touches de folklore moyen-oriental (ney). Pourtant il a parfois la main lourde sur ses cordes et sa voix féminine.
|
|
La partition de Willis présente deux styles, l’un pour l’héroïne, l’autre pour l’horreur de la guerre. Le premier est le joyau à retenir, sensible, parfois d’une beauté habitée (harpe, violoncelles, vocalises, piano). Je déprogrammerai les pistes du second, qui sonnent très Zimmer façon Dunkirk.
|
|
D’inspiration arabisante, ce score donne une belle identité musicale à ce film d’animation, en étant à la fois dramatique et lumineux, sans être pesant. Le cinéma offre décidément de sacrées opportunités de briller à cet habitué des séries TV. A noter que Willis vient d’obtenir son premier Emmy Award pour la série Cat Burglar (vivent les chats !).
|
|
La poésie du 13ème siècle – et celle de l’enfance – sont évidemment plus inspirantes que la tragique réalité syrienne montrée dans ce beau film animé. Les scènes de tension sont musicalement trop primaires pour passionner sans l’image, mais c’est un choix logique, contrastant avec la beauté envoûtante du reste du score, qui lui m’a charmé.
|
|
Une jolie mélodie, rarement exploitée, des « pièces d’action » influencées par des errements zimmériens dignes de Dunkirk et du sound design ethnique envahissant. Tout un poème.
|
|
Film d’animation soigné sur fond de guerre civile syrienne… Pas de quoi pavoiser. Mais ici la poésie devient source d’évasion… Willis accompagne le voyage avec beaucoup de pudeur et une grande beauté mélodique dans les thèmes.
|