Y aurait-il du Beastmaster ou du Lawnmower Man ???

Mon bon Sam, toi et moi ne devrions nous adonner à l'art subtil et un rien sardonique du teasing qu'en échange de cataractes d'espèces sonnantes et trébuchantes. Il y a visiblement là un filon n'attendant plus que nos esprits retors pour être exploité !

- Dis donc, vieux Sam, on dirait bien qu'on va pouvoir plumer deux trois hurluberlus sur ce site, non ?
- Ouep, vieux Lee ! Et, en plus, sous nos déguisements, ils n'y verront rien ces blaireaux !
- Tu as raison, vieux Sam. Quel pourrait être notre prochain subtil teasing ?
- Fichtre, vieux Lee, je n'en sais rien, car c'est notre vieux croulant de Hellboy déguisé en Kermitt qui maitrise l'ordre de parution !
- Diablerie ! C'est presque mission impossible...

D'abord Alexandre Desplat désigné pour fuser hors des starting-blocks, et maintenant John Barry pour se saisir le premier du relais outrancièrement empanaché de la super-castagne : c'est à croire que le vieux Van Cleef, tombé sous la coupe d'un de ces accès de délire sénile qui de-ci de-là le fulgurent, n'entend que piocher parmi des éphèbes aux dessous-de bras-satinés en lieu et place des malabars tatoués de pied en cap dont il avait fait le serment solennel d'abreuver le petit monde d'UnderScores ! Incluez à cette équation navrante un héros accoutré d'un pyjama jaune canari et sa Némésis elle-même vêtue en tout et pour tout d'un calcif, et vous commencerez à humer l'âcre parfum d'un fiasco annoncé... Sauf que vous auriez grand tort, ô béophiles de valétudinaire foi !

Lee Van Cleef a écrit : ↑ven. 12 août 2022 18:48 D'abord Alexandre Desplat désigné pour fuser hors des starting-blocks, et maintenant John Barry pour se saisir le premier du relais outrancièrement empanaché de la super-castagne : c'est à croire que le vieux Van Cleef, tombé sous la coupe d'un de ces accès de délire sénile qui de-ci de-là le fulgurent, n'entend que piocher parmi des éphèbes aux dessous-de bras-satinés en lieu et place des malabars tatoués de pied en cap dont il avait fait le serment solennel d'abreuver le petit monde d'UnderScores ! Incluez à cette équation navrante un héros accoutré d'un pyjama jaune canari et sa Némésis elle-même vêtue en tout et pour tout d'un calcif, et vous commencerez à humer l'âcre parfum d'un fiasco annoncé... Sauf que vous auriez grand tort, ô béophiles de valétudinaire foi !

Bravo à toi Lee, pour remettre à l'honneur cet excellent score de John Barry qui, après Lalo Schifrin, sera le seul compositeur hollywoodien à mettre en musique les exploits du Petit Dragon.

N'oublions pas Randy Edelman...Nan j'déconne...

En regardant un peu de plus près j'ai vu que le film The Big Boss a deux musiques. Une de Wang Fu-Ling pour la version mandarin et l'autre de Joseph Koo pour la version cantonaise. Quelqu'un sait si on peut entendre les deux, même éventuellement sur un DVD ou un Blu Ray ?

Mortimer a écrit : ↑ven. 12 août 2022 20:52 N'oublions pas Randy Edelman...Nan j'déconne...

Un score pas désagréable au demeurant..... sauf que c'est pas le vrai Bruce Lee

Afin de te guider dans tes saines recherches, ami Morty, le vieux Van Cleef te propose céans une gentille balade dix ans auparavant.

Un bon Bruce Lee aussi !

Lee Van Cleef a écrit : ↑ven. 12 août 2022 21:34 Afin de te guider dans tes saines recherches, ami Morty, le vieux Van Cleef te propose céans une gentille balade dix ans auparavant.

C'est vrai que la musique de Peter Thomas ça fait bizarre. Si on ne savait pas que c'est un film de Bruce Lee on pourrait penser à une comédie ou un polar, peut être les deux, des années 70. Surtout après avoir écouté le score de Barry ou encore Schifrin.

Ratatouille a écrit : ↑ven. 12 août 2022 21:45

Un bon Bruce Lee aussi !

Oui on a rien à envier aux asiatiques. Ce clip est français et date du début des années 70. Et le pire c'est que je m'en souviens comme si c'était hier

Oui... attention les dégâts...

Intrigante destinée que celle de David Michael Frank. Peu connu du cénacle mystique des béophiles, à deux doigts même de l'anonymat le plus opaque, notre compositeur des bas-fonds réussit pourtant par on ne sait quel stratagème à épingler à son tableau de chasse certaines des plus grosses action stars des années 80 et 90. Néanmoins, en lieu et place des Chuck Norris, Steven Seagal et autres Dolph Lundgren qui goûtèrent à la médecine souvent synthétique du gaillard, on ne rencontrera aujourd'hui que l'orgueilleuse moustache de Scott Glenn et la tignasse folâtre de Lou Diamond Phillips. Ainsi est notre ami Sam, trop heureux de céder à l'appel coassant des marges.

Dans le coin gauche du ring, la trombine d'ours mal léché d'un James Woods qu'on n'irait pas chatouiller sous les aisselles sans souffrir des conséquences préjudiciables ; dans le coin droit, la dégaine plus juvénile que jamais, Michael J. Fox orphelin de son bac à sable, qui, dans un bluff bringuebalant, tente de faire "comme les vrais". Plus mal assortis que ces deux-là, tu clamses ! À défaut de mettre le feu à l'écran, l'ancienne formule (loin d'être toujours) miracle du cinéma d'action américain marque pour Arthur B. Rubinstein l'occasion de ripailler et de défourailler sans complexe. Le vieux Van Cleef, perclus comme à l'accoutumée d'imbitables ondoiements rhétoriques, lui dit merci.

Mortimer a écrit : ↑ven. 12 août 2022 20:52 N'oublions pas Randy Edelman...Nan j'déconne...

En regardant un peu de plus près j'ai vu que le film The Big Boss a deux musiques. Une de Wang Fu-Ling pour la version mandarin et l'autre de Joseph Koo pour la version cantonaise. Quelqu'un sait si on peut entendre les deux, même éventuellement sur un DVD ou un Blu Ray ?

Et même trois avec la version Allemande de Peter Thomas:

Scorebob a écrit : ↑ven. 9 sept. 2022 13:48
Et même trois avec la version Allemande de Peter Thomas:

Lee Van Cleef a écrit : ↑ven. 12 août 2022 21:34 Afin de te guider dans tes saines recherches, ami Morty, le vieux Van Cleef te propose céans une gentille balade dix ans auparavant.

Mortimer a écrit : ↑sam. 13 août 2022 03:37
C'est vrai que la musique de Peter Thomas ça fait bizarre. Si on ne savait pas que c'est un film de Bruce Lee on pourrait penser à une comédie ou un polar, peut être les deux, des années 70. Surtout après avoir écouté le score de Barry ou encore Schifrin.

C'est juste plus haut

Lee Van Cleef a écrit : ↑ven. 9 sept. 2022 13:26 Dans le coin gauche du ring, la trombine d'ours mal léché d'un James Woods qu'on n'irait pas chatouiller sous les aisselles sans souffrir des conséquences préjudiciables ; dans le coin droit, la dégaine plus juvénile que jamais, Michael J. Fox orphelin de son bac à sable, qui, dans un bluff bringuebalant, tente de faire "comme les vrais". Plus mal assortis que ces deux-là, tu clamses ! À défaut de mettre le feu à l'écran, l'ancienne formule (loin d'être toujours) miracle du cinéma d'action américain marque pour Arthur B. Rubinstein l'occasion de ripailler et de défourailler sans complexe. Le vieux Van Cleef, perclus comme à l'accoutumée d'imbitables ondoiements rhétoriques, lui dit merci.

Bravo Bill.. Bravo !
"Bravo Bill.. Bravo !"
"Arrête la voiture !" "Lâche ton flingue !!!"

Vu au cinéma... et revu combien de fois en DVD

Et je rajoute un autre duo...

The Noisemaker (merveilleux titre alternatif, qui condense à lui seul la putrescente moelle de son compositeur !) s'est ménagé une minuscule niche dans les dictionnaires de cinéma, non point pour des qualités artistiques pas précisément mirobolantes, mais parce qu'il demeure le tout premier titre à porter à sa boutonnière le croissant de lune de Dreamworks. George Clooney s'y révélait malgré tout une sorte de néo-James Bond séduisant, presque carnassier parfois, même si un peu trop peine-à-jouir — sa mission l'obnubile tant qu'il en néglige de laisser tomber Nicole Kidman, alors au faîte de sa beauté glamour, dans sa musette ! Quant à la musique, ou ce qui en tient lieu... Autant laisser Sam le valeureux soliloquer à son propos.

Qu'on ne s'y trompe pas : notre ami Sam, au summum de sa forme sardonique, a beau mettre tout en oeuvre afin de douillettement vêtir pour l'hiver (qui s'annonce rude, d'après d'alarmistes rumeurs) ce bon vieux chevelu de Mark Gregory, moins accro aux cols roulés qu'aux vestes en cuir et autres débardeurs à tête de mort, le véritable héros de Fuga dal Bronx s'appelle Henry Silva. C'est en tout cas l'idée que l'on aime languissamment à s'en faire, depuis que l'acteur et sa trogne taillée à vifs moulinets de serpe ont tiré pour de bon leur révérence... Évidemment, entre deux digressions sur les mythiques méthodes de l'Actors Studio, on cause aussi musique. Ça tombe bien, celle de Francesco De Masi est du genre à vous requinquer même un béophile abêti jusqu'à l'atonie par la production courante !

La guerre, c'est moche, nous ont seriné avec une variable force de persuasion des nuées de "films de guerre contre la guerre" ; le cataclysme nucléaire, c'est encore plus craignos, s'égosillent depuis au moins les années 80 les porte-étendards loqueteux du post-nuke : une mise en garde que le genre humain, en ces heures troubles, gagnerait à méditer parmi les tourbillons paresseux des volutes d'encens... Le regard volontaire sous les paillasses noires qui se sont substituées à ses sourcils, ce brave vieux Kenshiro, maintenant que le mal a été fait, entend remettre bon ordre à l'apocalypse sur fond de musique so eighties... et peut-être aussi, au passage, distiller quelques vérités de son cru : "Tu ne le sais pas encore, gentil lecteur d'UnderScores, mais le vieux Van Cleef est déjà mort !"

Avec un 3 trains et demi de retard, je voudrai saluer l'effort musculaire tout autant que plumutif de mon partenaire de crime, alias Lee Van Cleef, grand amateur de tatane à la crème. Merci, mon vieux ninja préféré. Tes élucubrations post apocalyptiques dans le domaine du "tu seras mort dans 7 secondes" m'ont bien diverti.

Sam Lowry a écrit : ↑jeu. 3 nov. 2022 19:32je voudrai saluer l'effort musculaire tout autant que plumutif de mon partenaire de crime, alias Lee Van Cleef, grand amateur de tatane à la crème. Merci, mon vieux ninja préféré.

"Ch't'aime aussi, mon Samichou. Tout plein tout plein ! Hé, tu reviens demain, hein ?
J'ai un autre papier rempli de gros méchants biceps qui mijote sur le feu..."

- Mon bon ninja, ta tendresse m'émeut et me va droit au coeur.
- Heu, mon vieil oiseau déglingué, le coeur, il est à gauche je crois...
- Oooopppsss....

Quand rebrousse Lee de sa plus belle plume le chemin balisé d'un Brian Tyler méga-vénère (et archi-prévisible), il faut s'attendre à un alignement bien droit des cibles. Et notre vieux ninja met dans le mil à chaque fois. De ses shurikens tranchant comme des dents de piranhas génétiquement modifiés, il coupe en lamelle la tentative maladroite d'un Stallone refusant de voir ses muscles s'affaisser sous le poids des ans en rameutant une série de tronches auréolés de leurs gloires d'antan. L'image d'un Stallone jésufié distribuant les balles à ses apôtres tout ouïes dehors en dit finalement plus long que le film lui-même.