Je ne connaissais pas cette édition 2 CD, moi j’ai la version simple que j’écoute fréquemment. J’aime beaucoup ces musiques de Claudio Gizzi

Il y a comme qui dirait du rififi au pays du Soleil Levant. Les coups de flingue éclatent de tous côtés et les morts violentes se succèdent à en donner le tournis. Mais pourquoi tant de haine ? Un peu de musique relaxante adoucirait peut-être les moeurs à vif... Manque de pot, les doux soupirs des coquillages ne sont vraiment pas le fonds de commerce de Toshiaki Tsushima, qui préfère attiser ces mortelles querelles à gros renfort de sauvages ruades.

Non, non, mes bons amis jamais rassasiés d'homériques carnages, il n'y aura pas de versus quatre étoiles aujourd'hui. Le jeune loup aux dents longues et le misérable qui vint au monde marbré de chéloïdes ont beau être voisins de palier sur le présent disque, ils préfèrent s'occuper tranquillement de leur propre petite cuisine au lieu d'en découdre comme des chiffonniers pour décider une bonne fois lequel d'entre eux détient la plus volumineuse. Par contre, leurs musiques respectives s'imposent comme des égales en termes d'euphorie béophile.

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Bon sang ! Mon cher Lee, ta prose et l'extrait qui va bien m'ont convaincu que je suis passé là à côté d'une petite pépite, hélas disparue du marché à très grande vitesse ! .... Tant pis pour moi !

Il pourrait s'avérer fructueux de garder un oeil vigilant sur cette enchère, pour l'instant point exorbitante, bien que les frais de port ne soient pas exactement amicaux. Ou bien, en désespoir de cause, se tourner vers cette vente-ci, l'une des moins onéreuses qui se puissent encore dénicher.

Les fins de règne, raconte-t-on, s'avèrent régulièrement douloureuses. Nous avons ici l'exemple archétypal d'un roi dont les héritiers indignes ne firent rien qu'à vandaliser la gloire avec une obstination de sale gosse barbouillé de morve. Dans les coulisses du massacre, les compositeurs n'eurent de cesse, eux, de sauver ce qui pouvait éventuellement l'être encore. Mission fichtrement impossible, bien sûr, mais l'inexorabilité de l'échec rehaussa d'un éclat doré leurs héroïques tentatives.

J’ai toujours peur de l’overdose avec ces CD qui sont pleins à craquer.
Je garde précieusement mon simple CD qui fait déjà 65 minutes. Il y a les deux scores de Gizzi :Blood for Dracula et Flesh for Frankenstein.

Ceci dit, rien que le titre déjà... "The Revenge"... Fallait oser !
Rarement vu plus rigolo. Pas impossible que les ZAZ étaient de mèche sur ce coup-là. Caine en roue libre, et Sonny Spoon qui après un séjour dans la mâchoire du requin revient tout guilleret. "ça va, j'ai rien !"
Énorme et mythique.

"une brutale crise d’hémorroïdes tourmentant notre mangeur d’hommes"

Lee Van Cleef a écrit :Il pourrait s'avérer fructueux de garder un oeil vigilant sur cette enchère, pour l'instant point exorbitante, bien que les frais de port ne soient pas exactement amicaux. Ou bien, en désespoir de cause, se tourner vers cette vente-ci, l'une des moins onéreuses qui se puissent encore dénicher.

Morbleu !! Quelle efficacité ! Merci cher camarade katanesque !

Hum... Je me demande cependant si le disque simple conseillé par Morty ne ferait pas mieux l'affaire que ce double album où les redondances, comme tu peux aisément l'imaginer, ami Sam, se bousculent nombreuses au portillon. Mais le choix t'appartient évidemment.

J'ai en effet hésité... Mais je me suis dit que, si je remporte l'enchère à un prix "bas", la double galette sera plus "intéressante".... Et puis je préfère la pochette du double-cd !

Quand George A. Romero décide de rendre hommage à un monument sanctifié (heu, enfin, presque) de la pop culture américaine, il y va carrément au pistolet à peinture ! No problem, les EC Comics, dont les excès rigolards furent le mantra qu'ils ne s'avisèrent jamais de bafouer, ne réclamaient nul traitement policé. Agrippé à ses synthés, John Harrison se délecte sans en faire mystère de cette atmosphère déjantée de fête foraine. Et le béophile heureux de taper du pied tout en roulant sous ses aisselles une bombe puante maison.

Un grand merci pour cet hommage à une BO que j'adore et que je connais à fond. Mon 33 est usé, mon CD est usé, mon CD expanded est usé...
Et le film est définitivement génial. On sent que Romero s'est fait totalement plaisir avec la complicité de King.

Les suites... Heuuuuuuuu...
Par contre : https://stephenkingfrance.fr/2018/10/se ... -joe-hill/

Une de mes BO synthétiques préférées, dont un thème générique parfait !

Un Jurassic kek'chose qui se serait pointé à l'avance, vous êtes partants, noble gentlemen ? Le vieux Van Cleef a justement la chose en magasin. On y rencontrera aussi une palanquée de cow-boys persuadés qu'on peut capturer un allosaure de la même manière qu'une vachette assoupie, mais gardons-nous bien, par pitié, d'émettre des commentaires offensants au sujet de leurs capacités cognitives... A la place, réjouissons-nous de la musique pleine de pep's de Jerome Moross, et tout le monde sera comblé.

Tout le monde à poil(s) ! C'est l'heure de la pleine lune ! Les félins sont de sortie et leur estomac gargouille langoureusement. Malheur à qui s'égarera alors dans la cité labyrinthique et corrompue ! Voyez plutôt Craig Safan : sa virée au royaume des loups vindicatifs a bien failli lui être fatale. Le vieux Van Cleef, détrousseur de moribonds dans l'âme, se propose de remonter la piste pleine de virages en épingle à cheveux, et donc passionnante, qu'il laissa jadis.



P.S. : rien ne vous empêche, gentlemen affables, de considérer aussi ce modeste papier comme un hommage absolument pas prémédité à feu Albert Finney.

En supposant qu'un jour, les cerveaux d'UnderScores réussissent à venir à bout des rouages grippés nous empêchant tous de changer d'avatar, j'ai ci-dessous la trombine de rêve à proposer au chat du Cheshire... Bienvenue dans le monde fleuri de l'horreur bollywoodienne ! A l'adresse des plus subtils gourmets, voici un tombereau de craignos monsters qui roulent des yeux et des kilos de zique du tonnerre. On dit grand merci au vieux Van Cleef.

Mais où est-tu allé pour nous trouver ce Bollywood Bloodbath

Lee aime le cinéma Inde et pendant.

Dommage que l'extrait choisi par le diablotin écarlate soit loin de rendre compte de la bonne humeur débraillée qui imprègne (presque) tout le disque. Permettez-moi dès lors, mes joyeux camarades, de procéder sans tarder à une plus éloquente correction d'aiguillage.

Sam Lowry a écrit :Lee aime le cinéma Inde et pendant.

Ah oui ton extrait, Lee, me donne déjà plus envie d'en écouter davantage !

Aujourd'hui dans l'antre visqueux et nauséabond du vieux Van Cleef, 8 Femmes est passé au fil argenté du couteau et couvert des pieds à la tête de sauce Ketchup. Pas très ragoûtant, pensez-vous non sans un haussement d'épaules fataliste ? Monumentale erreur ! Ce slasher-là, nettement mieux fagoté que la plupart de ses congénères aux lacets défaits, mérite qu'on lui fasse l'aumône d'un petit détour, pour son casting d'affriolants minois comme on l'aura compris, mais aussi pour la musique d'un Richie Band plus étincelant que jamais.

Quoi, encore des femmes exhibant au fronton d'UnderScores leur impudique sensualité ? Sans compter que les ribaudes du jour sont carrément plus dévergondées que celles d'hier... Diantre, le vieux Van Cleef serait-il donc dans l'incapacité crasse de focaliser ses pensées sur autre chose que toute cette luxure païenne ? Allons, allons, mes amis, point de condamnation précipitée à mort ! Si je dénude les chairs et enfièvre les imaginations, ça n'est que pour couvrir de gloire la cause royale de la musique de film — celle de Michel Colombier, en plus, alors vous pensez bien !

Les rats sont des bestioles charmantes, n'est-ce pas ? Il ne viendrait pas à l'idée de grand-monde de faire de l'un d'entre eux son fidèle animal de compagnie... Mais Willard, le proscrit, le pestiféré, n'est pas homme à s'arrêter à ces grouillantes apparences. A la tête d'une horde de rongeurs dévoués et de l'accordéon siphonné dont Shirley Walker lui a fait cadeau, le voici bien décidé à rendre jusqu'au dernier centime la monnaie de ses multiples humiliations.

Il ne me manque pas beaucoup de galettes estampillées Shirley Walker, mais celle de WILLARD, je suis passé à côté. Faute à un film, faussement dérangeant qui ne m'a pas fait soulever l'ombre d'un sourcil. Derechef, la musique de Dame Shirley ne m'avait pas beaucoup enthousiasmé, je dois bien le confesser, malgré un parti pris intéressant... Ma foi, j'ai peut-être commis là une bien belle erreur... si j'en crois le texte, tout sauf rat(é), de notre ninja furibond et libidineux (si j'en juge par ces précédents billets d'humeur ).

C'est le moment d'en profiter car en solde chez Vascociné et vraiment pas cher.