 |
De l’électro-orchestral au mètre typique du style des RCP les plus basiques de la décennie 2000. Jablonsky a beau se démener, le résultat est plat, quelconque, et suit l’image sans la rehausser une seconde. On est à des années-lumière de l’enthousiasmant Paycheck de Powell, et une intégrale ne s’imposait aucunement.
 |
 |
Brouillon de Transformers, essentiellement constitué de boucles rythmiques et de nappes, dans lequel on sent l’influence de Jason Bourne et Gladiator (la piste finale). Les musique intradiégétiques sont marrantes, mais en fait tout le score fait un peu librairie musicale pour pubs.
 |
 |
Me connaissant (je vous jure que j’me connais !), j’avais sûrement bien apprécié le CD de 2005. Hélas, 20 ans plus tard, cette musique ne m’inspire plus grand-chose, cette version étendue ne changeant rien à l’affaire. De-ci, de-là, on glanera quelques éléments intéressants, mais il faut reconnaître que le trip électro-bourrin n’est pas un atout.
 |
 |
Dans Logan’s Run, Goldsmith faisait contraster synthés glacés pour la ville et chaleur orchestrale, humaine, pour le monde libre. Sur l’Island de Jablonsky, mais aussi en dehors, tout est froid, pourri : l’électro a tout bouffé. Métaphore d’une certaine évolution de la musique du film ? Je ne sais pas, mais qu’est-ce que c’est chiant…
 |
 |
Dès que les infra-basses sont plus discrètes, on sent bien qu’il y a un compositeur qui se cache derrière tout ce tintamarre qui satisfait tant Michael Bay. Pour autant, jamais il ne lui est permis de revenir à la verve symphonique de son Steamboy. Alors, entre deux outrances technoïsantes, quelques morceaux font dresser l’oreille. Mais c’est trop peu.
 |
 |
Alors vu il y a vingt ans et aussi écouté la B.O… Mais je n’en avais absolument aucun souvenir ! Un ersatz de Logan’s Run pour le film, un score complètement Media Ventures pour la musique, avec un final qui lorgne (trop) vers Gladiator. Interchangeable et (déjà) très daté.
 |