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Ce programme axé sur la carrière hors France de Desplat et auquel il manque, pour une raison ou une autre, la suite tirée de The Shape Of Water, est une synthèse finement pensée de sa savoureuse (et au fond très diverse) éloquence musicale sans cesse raffinée, des évocations les plus feutrées aux éclats les plus brillants.
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Les arrangements et la captation façon concert (avec ses qualités et défauts) permettent de redécouvrir certaines de ces musiques hollywoodiennes sous une lumière différente (Harry Potter et Godzilla notamment). La sélection m’a cependant laissé un peu sur ma faim… Un second volume serait le bienvenu.
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Comme toujours avec ce genre d’album, l’auditeur sera plus ou moins comblé selon son adhésion ou non au programme. Mais honnêtement, il est difficile de bouder son plaisir devant tant de belles choses, surtout que l’Orchestre de Paris, dirigé par Desplat lui-même, fait vivre ces arrangements. Seul point négatif : l’absence d’applaudissements !
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Construit par la fidèle Solrey, ce nouveau concert – joué à Paris en début d’année – présente des suites de ses « classiques » révisés jusque dans leurs orchestrations. Le style retenu tendance chambriste de Desplat, s’y exprime à plein, peaufiné pour la postérité des concerts. Ce n’est pas moi qui m’en plaindrais.
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Même si débuter le concert par le soporifique Tree Of Life n’est pas engageant, ne vous arrêtez pas à ça. Car le reste, très bien interprété, vaut sacrément le détour : mélodies légères ou profondes, toujours bien pensées, orchestrations délicates (mention spéciale à la Suite Royale) et finesse d’écriture sont au rendez-vous.
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Très joli concert qui survole le travail hollywoodien de Desplat. Ça s’écoute avec un grand plaisir comme une compilation, les oreilles grandes ouvertes. Pour le novice, voici l’album idéal pour découvrir le compositeur frenchy.
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