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Se revendiquant autant de la fin des années 60 que du début des 70’s, cette partition aux sonorités sèches et percutantes, parcourues de nombreuses musiques de source, se révèle très récréative, évoquant pêle-mêle les styles de Lalo Schifrin, Jerry Goldsmith, Henry Mancini et Morton Stevens.
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Frontiere plonge à fond dans le comico-groovy, avec guitare wah wah en superstar, harmonica, batterie et chœurs funky pour bifurquer sur du choral liturgique accompagné d’un orchestre inquiétant.. Si la comédie prend la part belle, la facette dramatico-fantastique apporte au score une épaisseur bienvenue.
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Wouah ! Cette nouvelle présentation met K.O. l’édition de 2013. On passe ainsi de 34 à 78 minutes de score, plus un second CD contenant des bonus et le LP de 1972. Dominic Frontiere, qui est un immense compositeur hélas trop peu connu, s’en donne à cœur joie, multipliant les genres musicaux. Un score varié, dynamique et d’une classe folle !
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50% musique, 50% wah-wah. Avec Dominic, les frontières de la pop 1971 gouachée au Swinging London sont vite franchies. Autant dire qu’on évite la grisaille prog-rock. Chansons ou underscore, présentation film ou album, préparez-vous à un bain de coolitude 100% mélodique qui fait du bien par ou ça passe.
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Si le thème à la guitare wah-wah peut faire sourire, à l’instar des chœurs un peu 70’s, c’est la vitalité de l’ensemble et un groove assez funky qui donnent à cette partition un charme indéniable. Une petite friandise un peu coupable pour les uns ou une musique d’un autre temps pour d’autres. Mais même vu comme ça, ça reste solide et bien écrit.
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Drôle de film de Peter Ustinov avec un couple mythique. La B.O. est complètement dingue, on saute du coq (classique, americana) à l’âne (groove et jazz) pour un ensemble psychédélique à souhait. Un drôle de score, ici en version longue. Peut-être un peu trop d’ailleurs.
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