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Troisième saison et toujours rien à redire à ce fructueux travail fraternel, d’une très agréable élégance orchestrale une fois encore : les fragments mélodiques et la luminosité instrumentale, même lorsque le ton se fait plus douloureusement mélancolique, restent très plaisants et la sensibilité envers les personnages et les situations est manifeste.
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Après le score d’Alien: Earth, retrouver l’univers de cette série de Julian Fellowes apparaît comme une bouffée d’air frais. Les frangins poursuivent évidemment dans l’esprit des deux premières saisons, avec une musique toujours aussi élégante, enlevée et sensible. C’est vraiment le genre de travail qui fait mon bonheur.
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Tour V.I.P. dans la haute société américaine, fin XIXème : dorures, élégance de façade, émotion feutrée, distance et légèreté. Très joli score, mais (série oblige) la musique s’étire façon tenture, et comme le champagne, l’abus d’ostinatos, de small talk et de pizzicati peuvent saouler. Forcément classique, mais néanmoins classieux.
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On retrouve avec plaisir la thématique énergique de la série, soutenu par un contexte americana-folk propice aux courtes envolées orchestrales idoines. C’est donc très plaisant à l’oreille, bien écrit pour cordes et bois (merci Harry) mais aussi parfois un peu générique et pas très inspiré (pas merci Rupert).
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Le retour des frères Gregson-Williams pour l’acte 3 de cette série. Et je trouve ça de mieux en mieux. J’ai déjà souhaité que Harry et Rupert bossent plus souvent ensemble, et je confirme. Vraiment très sympa et agréable à écouter, et ma note augmente en conséquence.
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