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Il y a boire et à manger dans cette compilation qui, à sa façon, rend un hommage aux univers de Philip K. Dick. Mais, comme la série éponyme, et malgré un casting musical alléchant, cet ensemble de partitions essentiellement électroniques peine à trouver le ton juste. Seuls HGW et surtout Bear McCreary s’en tirent tout juste avec les honneurs.
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Il est évidemment difficile de décrire en quelques mots chacune des approches et palettes de sonorités utilisées. Disons simplement que le tout est assez intéressant, souvent efficace mais sans brillance (McCreary, Isham, BT) voire peut-être un peu trop passe-partout (HGW) mais ailleurs carrément fascinant (Arnalds, Tapia De Veer en particulier).
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Anthologie doublement intéressante dans sa fidélité aux nouvelles et dans la possibilité qu’ont les compositeurs de s’exprimer pleinement. Forcément inégal et soumis à l’appréciation de chaque voix, l’ensemble forme un canevas cohérent dans un désenchantement futuriste, mêlant l’ironie à la nostalgie.
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Comme d’habitude dans ce genre de compil, le moins bon (Tapia, Arnalds, Isham et BT font du sound design un peu creux) côtoie le correct mais sans grande imagination (HGW) et le très bon (McCreary). Ce dernier nous gratifie d’ailleurs d’un pastiche d’hymne national absolument superbe, tellement limpide qu’on croirait l’avoir toujours entendu.
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