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Malgré quelques jolies couleurs recherchées apparaissant en de trop succincts instants et de curieux (mais peu convaincants) accents wagnériens, la partition de ce Smurfs tient surtout du divertissement orchestral pro(pre) mais aseptisé, aimable mais très loin d’être en quoi que ce soit schtroumpfissime.
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Après un premier quart conventionnel, l’aventure commence vraiment : les thèmes se structurent, l’orchestration s’étoffe, Jackman lâche la bride et nous plonge dans l’aventure-fantasy à plein schtroumpf, avec un thème héroïque à la Safan (!), jusqu’au jouissif dernier morceau williamsien. Pouce bleu !
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Après Curtin, Legrand, Pereira et Lennertz, c’est Jackman qui schtroumpfe dans l’univers des Bleus. Le bonhomme livre une schtroumpfe dynamique et aventureuse, comme il a l’habitude d’en schtroumpfer pour l’animation. J’aime beaucoup, tout en déplorant un manque de folie mignonne et légère, telle qu’en offre le pays des Schtroumpfs.
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Dans la série « animation » du mois, voici… un score de plus. Son expressivité simple – pile dans les codes du genre – a son petit schtroumpf in situ, mais l’écriture schtroumpfing collée à l’image schtroumpfe très vite. Du neuf ? Cette fois le petit monde bleu croise le réel, et Rihanna y chante. Vous m’en voyez schtroumpfé.
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Après Dora et les souris, les Schtroumpfs ! Nos petits sont gâtés. Nous, un peu moins, même si Jackman fait le job avec une B.O. en pilotage automatique. C’est carré mais rien ne dépasse, rien ne fait hausser une oreille.
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