 |
Empreinte sonore singulière grâce au timbre distinctif du Moog, suspense au cordeau, action excitante et l’une des plus belles et émouvantes lignes romantiques de la carrière du compositeur : la réputation d’excellence de ce cru 007 Château Barry millésime 1969 n’est point surfaite, et cette édition lui rend tous les honneurs.
 |
 |
Connery absent, Barry donne tout, comme s’il devait lui aussi (re)faire ses preuves. Romance, action, mystère, suspense, humour, nostalgie, mais toujours soyeusement cool et classe. Le son est d’une clarté délectable (seuls deux inédits sont tirés d’une source inférieure). Monumental.
 |
 |
Les fans et les complétistes se rueront évidemment sur cette superbe sortie et auront bien raison, même si les autres, dont je fais partie, se contenteront de l’édition étendue de 2003. Pour ce sixième film, la mécanique barryesque est bien huilée et addictive. On se croirait dans la jungle, là où les cuivres rugissent et John Barry. Et quelle chanson !
 |
 |
Bond = action ? Pas que. Barry 007, en bon londonien flegmatique, tamise la violence de Sa Majesté, valorise l’amertume derrière les flingages en ski sans trop jouer du permis de répéter malgré l’intégrale (bonus exceptés). Qu’on aime ou pas le film, son hymne sentimental n’a pas fini de procurer des frissons veloutés.
 |
 |
Il s’agit ici d’une intégrale qui vaut se pesant d’or : un des plus beaux thèmes principaux et un des meilleurs thèmes d’action de la saga Bond se côtoient dans des variations suffisamment attrayantes pour contrecarrer la redondance habituelle de Barry sur beaucoup de ses partitions.
 |
 |
Vu le film une fois il y a 40 ans, pas écouté la musique depuis ma vieille K7 audio… Evidemment sous le charme de ce beau score qui tire sa force d’un thème romantique barryesque imparable. Une mélopée qui semble dire à Bond qu’il est en paix. Et finalement… non ! Un peu long dans cette version cependant.
 |