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Très mal mise en valeur dans le mix du film, c’est pourtant du début à la fin une fine et complète proposition d’aventure de la part de Desplat, de l’intime au spectaculaire et à l’horrifique, pleine de traits mélodiques, de nuances, de détails orchestraux aux côtés de séquences très vigoureuses. Encore faut-il être disposé à l’entendre.
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Pas vu les films depuis le 3 mais je suis toujours aussi fondu des béos ! L’album est long, oui… Mais au fil des écoutes j’explore ses détails, je m’attache aux nouveaux thèmes et motifs et, finalement, j’aime beaucoup cette musique de film de monstre aux couleurs instrumentales si rares désormais.
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Le travail de Desplat est loin d’être désagréable et surtout bien mieux que ce qu’aurait pu faire certains tâcherons (pas de nom, par respect pour leur famille). Hélas, cette B.O. souffre d’un gros problème : elle peine à exister par elle-même. En effet, après plusieurs écoutes, je n’ai retenu que les citations de John Williams, ce qui est assez gênant.
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Desplat aurait pu mériter un 4 s’il avait eu plus d’espace : mais le dino-thème de Williams règne sur le parc, téléguidé par les proprios de la licence et leurs fonds de pension. Reste un score sommé de ne rien inventer, « à la manière de » mais pas que, d’un classicisme bien agréable, étonnement subtil et superbement orchestré. J’apprécie.
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Musicalement, ce dernier volet n’a pas grand-chose à voir avec le traitement williamsien (à part les références obligées aux thèmes) ou même giacchinesque. La musique est sombre, tendue (excellente gestion du suspens par l’orchestration), parcourue d’accès de violence dont on ne connaissait pas Desplat capable. Une excellente surprise !
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Ceux qui pensaient que Desplat était incapable de composer pour un blockbuster d’action estival en sont pour leur frais. Car Desplat sait tout faire et n’a plus rien à prouver. Gros score, pas seulement pétaradant, les passages plus calmes sont aussi très réussis, et superbement écrits. Ah ! Et pour les p’tits malins : oui, le thème de Williams est là.
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