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Trois approches sophistiquées, chacune à leur manière, mais à côté du chambrisme secret du Lieu du Crime et des dialogues séparés des saxophones et trompette du Mauvais Fils, c’est peut-être le romanesque sans cesse contrarié pour piano et cordes d’Hôtel des Amériques qui émeut le plus.
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De très beaux thèmes soignés, déclinés aux cordes et au piano la plupart du temps, chargés d’intensité mélodramatique. Seul le second titre, le plus court des trois, offre une instrumentation différente avec un orchestre à vents, et un ton plus espiègle. C’est aussi mon préféré.
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Les amateurs de gaudriole et de musiques qui font pouêt-pouêt passeront leur chemin, car le glorieux label français se fend d’un triplé consacré aux drames de la vie et du cœur. Entre romance et mélancolie, cet album est assez homogène, même si les styles varient un peu. A noter qu’avec ses 33 minutes, Hôtel des Amériques se taille la part du lion.
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Téchiné ou t’es Sautet ? Vous avez le choix. La nostalgie, parfois l’amertume, dominent clairement sur la gaudriole : ne pas s’attendre à un Sarde expansif. Ces trois scores – qui permettent de varier l’ambiance – n’en sont pas moins excellents dans leur genre, riches en nuances et en pur plaisir musical. Ce qu’on appelait le style français…
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Sarde sait y faire avec les cordes, et ce triptyque de films en use abondamment. La mélancolie un peu âpre et amère, chère au compositeur, suinte de chaque partition avec une empreinte assez spécifique pour chaque film représenté ici. Une écoute dont on ne ressort pas indemne pour peu qu’on ne soit pas dans de bonnes dispositions.
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Je connaissais – et appréciais – les thèmes via le coffret BMG, mais j’aime encore plus ici. Je trouve une certaine élégance et beaucoup d’idées mélodiques dans ces musiques. Serais-je en train de me convertir au Sarde, à mon âge ?
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