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Une petite fanfare ironique pour orchestre d’harmonie ouvre la partition de Reunion, qui restera tout du long sur le fil de la dérision. Plus nostalgique, l’étrange Misunderstood, qui combine musique Nord-Africaine, folklore juif et country music, partage pourtant la fragilité émouvante du précédent. Deux inédits mineurs mais pourtant indispensables.
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On reconnaît bien dans l’une l’ironie propre au compositeur (une musique qui pourrait fort bien être jouée par une harmonie municipale) mais c’est l’autre, rejetée, qui interpelle avec son empreinte sonore, mélange singulier de sonorités country et moyen-orientales : on ne peut qu’en imaginer l’impact sur le film.
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L’album commence par Reunion, d’une légèreté folle, pour partir en vrille et dans la dissonance de Propaganda. Une expérience qui s’écoute avec un grand sourire. Puis Misunderstood nous arrive dans les dents avec ses accents d’americana mêlés au folklore juif pour nous entrainer dans sept mouvements superbes. M’enfin bref, Sarde.
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Loin du versant symphonique de l’auteur, l’instrumentation originale de Reunion (trompette, tuba, percussion de fanfare…) tranche avec l’intimisme et le « countryside » (violon solo, banjo, guitare, xylophone…) de Misunderstood. Deux partitions atypiques pour un compositeur qui ne l’est pas moins.
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