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Un Chat entre mélancolie, tendresse et Temps des Souvenirs, puis un Train dramatique qui oscille entre secret et incertitude : on enfonce sans doute une porte ouverte en répétant une fois encore que Philippe Sarde sait parfaitement traduire les non-dits de l’image avec une sensibilité et une justesse qui n’appartiennent qu’à lui.
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Beaucoup d’ambiances, de registres, de styles et de genres musicaux, qui démontrent encore une fois l’incroyable versatilité et l’étendue du savoir faire de Sarde. Le Chat se partage entre mélancolie du présent et gaieté des souvenirs, Le Train a un ton plus dramatique, plus conventionnel, mais porte une émotion sincère.
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D’une profonde mélancolie, le générique du Chat donne le ton. Structuré autour de la chanson de Jean Sablon, le score évoque les désillusions, les remords, les regrets et les petites joies. Une bien belle découverte ! Peut-être moins captivantes, les plages du Train, déjà éditées en 2001 chez Écoutez le Cinéma !, restent un beau complément.
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Le Chat n’est pas loin d’être ma musique préférée de Sarde. Nostalgie glacée baignée de rancœur, admirablement traduite par le piano et les cordes. Elle donne au film une dimension unique. Pour Le Train, je suis un peu moins sur les rails, même si j’aime la trouvaille rythmique et le formidable Thème d’Anna.
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