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Aucune mise en danger dans ce dernier rodéo pour lequel Russo mène un cheval musical bien pépère dans les clous d’une country-rock basique assortie d’émotions minimales pour piano évasif et élans de cordes assez sobres. Le compositeur fait cela proprement mais sans grande inspiration.
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Russo passe en revue tous les clichés liés à l’Ouest sauvage : orchestral americana, folk, country, rock (un peu trop pour moi)… Si l’album entier manque cruellement d’aspérités, le large thème western qui ouvre et clôt l’album (mais en constitue près de la moitié !) est vraiment sympa.
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Pour cette seconde collaboration (après Three Christs en 2017) avec le réalisateur Jon Avnet, Russo propose une musique tour à tour mélancolique, optimiste et virile. Mais loin des grands espaces sauvages, c’est à un voyage dans une Amérique profondément humaine que nous convie le compositeur. C’est un score qui rend simplement heureux.
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L’Oklahoma, un bon vieux récit de père de famille pansant ses blessures, un taureau, et Jeff Russo. Un western familial moderne (3-4 « rides » rockisés) mais pas trop, où se cabrent les fantômes des cow-boys d’antan – ceux d’une Amérique perdue ? Générique ! Déjà ? Oui, c’est court, mais bon, et revigorant. Par ce temps, c’est parfait.
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Quand on fait confiance à un compositeur et à ce qu’il peut apporter pour un film, ça marche souvent. Le film acquiert alors une personnalité. Et quand ce compositeur a lui-même une certaine idée de ce qu’il fait (entre blues et americana moderne), ça donne parfois une très belle surprise, mélodique et entrainante.
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Russo s’amuse pour les passages de kermesse et fait vrombir les guitares. C’est néanmoins dans l’americana qu’il excelle pour cette histoire 100% Ricaine en déployant de forts jolis thèmes.
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