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Abels mise sans grande surprise sur la voix féminine et cela reste malgré tout LA bonne idée. Car en-dehors de cela le soutien n’a rien de bien envoûtant et tourne plutôt en rond, comme un poisson dans son bocal. Si le thème principal est réussi, il est ressassé et l’ensemble se révèle vite monotone et « joliment » quelconque en fin de compte.
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Très bonne surprise. Abels fignole ses arrangements autour d’un instrumentarium précis (voix, cordes, harpes, flûtes, piano, percussions légères). On oscille entre baroque, jazz et minimalisme, souvent dans des structures tournoyantes et obsessionnelles. L’ensemble est à la fois diaphane et vénéneux.
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Pour cette mini-série, le compositeur nous offre une belle et élégante musique, mêlant mystère, drame et humour. Les charmantes vocalises apportent un côté presque diaphane et merveilleux à beaucoup de morceaux. Sans être la B.O. de l’année, elle a au moins le mérite de supporter facilement plusieurs écoutes. Presque un exploit.
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Qui dit sirènes dit envoûtement dit chant féminin. Contrat musical rempli, par A+B. Sauf qu’il est monotone et qu’on espère, en vain, un bon gros fracas de bateau. Bin non, c’est une parabole moderne, en 2025 le monstre est forcément le marin. Pourquoi pas ? N’empêche, ces jolies sirènes ne m’ont pas dévoré de passion.
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Pour cette minisérie machiavélique, Abels choisi d’utiliser le principe du chant des sirènes, avec une voix étrange et des chœurs féminins. Et comme le reste est bardé de thèmes inventifs et sarcastiques, tout est dans le thon. Pas mal du tout.
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