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Entre comédie et action, armé d’un petit orchestre, de sonorités synthétiques, de voix et d’instruments hawaiiens (steel guitars, percussions), Romer élude les lourdeurs redoutées et cela est tout à son honneur. Fallait-il pour autant verser dans un tissu aussi décousu, sans chaleur ni charme, voire carrément cheap par moment ?
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Aurais-je été plus indulgent si une édition officielle du score de Silvestri était sortie en même temps ? Romer intègre des sonorités hawaïennes, bonne idée, et un thérémine en prime. Mais le tout s’avère souvent singer John Powell sans conviction et avec une utilisation très pauvre de l’orchestre. Bof.
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Il est loin le temps où la firme Disney envisageait ses B.O. comme des chefs-d’œuvre. Silvestri est aujourd’hui remplacé par Dan Romer. Si celui-ci n’est pas mauvais, son Luca en 2021 étant même très sympathique, on sent bien qu’il ne joue pas dans la même cour. Agréable, son score paraît sans réelle ambition. A noter : édité en CD au Japon.
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Lilo & Stitch, Stitch & Lilo… voilà voilà. Du thérémine pour faire alien, de la guitare hawaïenne pour faire hawaien, action, émotion, on remplit, roule ma poule. Je Romercie Dan pour ses trouvailles sonores, c’est parfois fort joli, mais sur la durée ça ne vaut pas Silvestripette. Qu’en dire d’autre ? Stitch ferait une belle descente de lit.
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Romer comprend très bien ce qui fait la force d’un orchestre symphonique : la dynamique. Son score pour cette version IRL de Lilo & Stitch utilise les ressources d’un orchestre traditionnel en les combinant avec des instruments plus inhabituels (ukulélé, percussions exotiques) et quelques chœurs. Frais et attachant.
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Après un sympathique Pixar et un Disney pour les kids, Dan Romer a la lourde tâche de succéder à Silvestri pour la version live de Lilo & Stitch. Après quelques bluettes polynésiennes, il s’en tire plutôt avec les honneurs grâce à un joli score inventif où les parties intimistes et/ou bizarres sont les plus réussies.
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