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Ultime saison relativement plus mesurée que les précédentes, du point de vue musical s’entend. L’heure est plutôt aux destinées tragiques voire à une certaine mélancolie, avec des chœurs mystiques (qui sonnent toujours à la manière de ceux des Lord Of The Rings de Shore) et un travail thématique qui demeure tout à fait remarquable.
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PEF s’applique à fond sur cette épopée mythologique et ça fait rudement plaisir. Orchestre, chœurs et électronique au service d’une narration soignée. Les influences sont toujours là, grand écart entre Shore et Zimmer (et plus encore !). Soyez avertis, le ton est constamment tragique, grave et sombre.
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Après les 115 minutes de la saison 1, puis les 62 minutes de la saison 2, cet album pour la troisième saison ne nous propose plus que 51 minutes. Heureusement la qualité est toujours bien présente, à l’instar de l’orchestre et des chœurs. Ah, si ce genre de musique pouvait devenir la norme pour les séries TV, ce serait merveilleux !
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Jamais deux sans trois ! L’ode est toujours aussi orchestrale, éloquente dans la douleur et le beau, mais Nom de Zeus, ces fortissimos à coups d’accords plaqués, ça finit par faire tourner le sang. OK, ça sonne comme tonton Shore plus que comme teuton Zimmer, on l’a déjà dit. Mais point trop n’en faut, ce n’est pas ma référence absolue…
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La filiation avec LOTR continue, avec cette fois, un emploi de chœurs samplés un peu plus massif. Hélas, le rendu des cuivres ne me plait toujours pas. Ce gros son qui singe l’orchestre symphonique n’est pas pour moi. On s’en sort mieux avec les cordes et les bois, dans les passages plus intimistes notamment, mais on reste dans le sample.
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Après l’amusante parenthèse Henry Danger, retour aux fondamentaux pour Paul Edward-Francis. Il est ici en terrain connu, et soigne ses thèmes, notamment les plus calmes. Les indispensables moments avec chœurs ne sont pas sans rappeler The Lord Of The Rings, ce qui n’est pas peu dire.
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