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Bande-son blues/rock/métal grasse et frontale pour guitares (électriques ou non), banjo, violons folks, harmonica, orgue électrique, percussions, etc… Visiblement dans son élément, Göransson vise ainsi une efficacité brute, pour ne pas dire « brutasse », tout à fait justifiée mais éreintante, l’effort narratif étant par ailleurs plus que sommaire.
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Les fans de blues expérimental métallisé noteront 4/5 : Göransson pervertit sa base roots, très accessible, par une électricité moderne agressive. Pour les autres, la curiosité n’est pas un péché. Plus saignant (vampires obligent) que celui de Derivière, ce bayou vous prendra aux tripes. Même si vous n’aimez pas tout, c’est le but recherché.
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Une collection de vignettes blues, répétitives et simplistes, à la guitare acoustique et électrique (Göransson est guitariste) soutenue parfois par un banjo de circonstance et quelques cordes pour le côté inquiétant du Mississipi des années 30, le tout enveloppé dans des textures vaguement horrifique pour le côté surnaturel de l’histoire. C’est peu.
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La claque ! Quand Göransson est inspiré, il y va à fond. Le film de Ryan Coogler est une belle surprise mais il est à noter que le score doit être indissociable de l’album des chansons, tant la musique est un personnage à part entière de ce film. Ça fait du bien d’être surpris au cinéma.
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