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À un sujet d’une grande sobriété, Isham apposait une approche dramatique mêlant d’abord une tristesse mélancolique à une solennité quelque peu militaire (trompette et caisse claire) mais très mesurée, le tout menant à un genre d’oxymore musical sous la forme d’un hymne profond à la fois funèbre et porteur d’espoir. Très réussi.
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Cette nouvelle version allonge un peu (9 minutes, c’est maigre) la durée par rapport à l’édition de 1994. Grave et mélancolique, la musique s’écoute avec intérêt, mais aussi, hélas, parfois un certain ennui. Je m’interroge sur la nécessité de cette réédition, alors que d’autres scores du compositeur mériteraient également les mêmes honneurs.
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Récit d’une vie en échec, ce score posé en mode mineur est plutôt beau (de par sa hauteur de vue) mais gris comme la Perfide Albion, diffus, uniforme en dépit de rares éclaircies. Logique, mais… Si vous avez besoin de réconfort, achetez plutôt un brownie au chocolat.
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Un Isham en mode dramatique pour cordes (essentiellement), harpe et piano, qui reste toujours à peu près sagement à sa place, loin d’être désagréable, et qui voit la naissance des atmosphères à la Nell ou A River Runs Through It. Bucolique et pastoral, mais sans exagération. Et aussi, bien entendu, vu le sujet, parfois un peu sombre.
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Un tout p’tit peu de rab pour cette jolie partition so british pourtant écrite par le ricain Isham à la place de l’anglais Mike Figgis, par ailleurs réalisateur de ce drame. C’est solennel et émouvant, notamment avec les chœurs mais aussi quand la trompette de Mark Isham intervient.
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