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Une fois encore et comme souvent chez Velázquez, répétons-le, il faut d’abord se laisser porter par une narration musicale parfaitement exécutée pour révéler et apprécier le cheminement émotionnel que le compositeur fait vivre au protagoniste principal (lui-même musicien) et exprime au travers de sa belle écriture pour orchestre, chœur et solistes.
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Rassurez-vous, malgré son titre, cette courte série n’a rien à voir avec les Graboïds. Ouf ! Le compositeur ibérique offre une partition assez sombre, dramatique et torturée, mais dont l’écoute reste plaisante, ce qui n’est toujours le cas avec ce genre de programme. Cela dit, je reviendrai plus souvent à son réjouissant et fun score pour Buffalo Kids.
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L’anti Buffalo Kids ! Ici la toile est sombre, gare à la dépression. J’apprécie la polyvalence, certains morceaux de cette ultime nuit valent le coup, mais globalement, pourquoi toujours ces ostinatos aussi inévitables que la mort et les impôts ? Pourquoi m’ennuie-je autant à l’écoute d’un travail bien fait ?
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Souvent portée par un bel orchestre de cordes, et malgré quelques facilités chromatiques issues de la famille RCP, la musique sait toujours flatter l’oreille. Il y a, depuis le début chez lui, une admirable volonté de ne pas céder aux sirènes du tout-venant, qui fera de lui, malheureusement (à jamais ?), un non-abonné des grosses productions d’Hollywood.
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Velázquez de nuevo, qui démontre ici qu’il est à l’aise dans tous les genres. Minisérie ibérique bien foutue où le compositeur aurait pu se contenter d’aligner les thèmes à suspens, mais ce n’est pas pour lui, et les morceaux de bravoures se succèdent, notamment pour dans les moments de tensions, avec beaucoup d’idées mélodiques.
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