 |
La lettre mais aussi l’esprit : voilà en substance comment schématiser cette incursion remarquable de Velázquez dans le funk jazz des années 70, celui de Schifrin, Fielding, Shire. En injectant des élans ludiques dans une approche tendue, un peu brute parfois, il va au-delà du simple pastiche sympa pour quelque chose de nettement plus engagé.
 |
 |
Fernando Velázquez en mode angoissé et tendu, dans un registre qu’on lui connaît peu. En résulte donc un thriller orchestral entre tentations groovy et stress à la limite de la cacophonie invertébrée. Une corde raide, sur laquelle le compositeur espagnol avance sans faux pas.
 |
 |
Un Velázquez assez atypique. Entre groove très seventies (guitare wah-wah, basse électrique et cuivres qui balancent, batterie, quelques chœurs très discrets) et ambiances atmosphériques tendues, le score du compositeur ibérique se déploie lentement pour culminer dans un morceau de sept minutes qui vous fera taper du pied.
 |
 |
Musique hommage à Schifrin, Quincy Jones et les autres, conduite par un combo seventies affuté. Groovy, Velázquez ? La réponse est oui. Les « Binladens » passent de mains en mains sur fonds d’ambiances flippantes à la Dirty Harry, de cuivres carrés et de riffs funky. ¡Muy bien!
 |