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Velázquez fait merveille dès qu’il s’agit de pasticher, avec toute l’élégance qui caractérise toujours ses compositions, la musique d’inspiration victorienne ou les aristocratiques pièces de danses intra-diégétiques. Les séquences d’action, plus génériques que le reste de la partition, sont cependant solides et l’ensemble tient fort bien la route. |
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Velazquez donne à entendre les ingrédients supposés (entre film d’époque et épouvante moderne), mais la sauce a du mal à prendre : une partition en demi-teinte donc, qui donne l’impression que l’imagination du compositeur a été bridée d’une manière ou d’une autre, surtout lorsqu’on se souvient de son jouissif Sexykiller. |
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Velasquez représente tout ce que j’aime dans la musique de film contemporaine. C’est efficace, fun, bien écrit et orchestré, et il sait utiliser le cliché à son avantage. Autant le film, bon, j’ai des doutes, autant ce score ne m’en laisse aucun. |
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C’est drôle (ou pas), j’ai toujours trouvé Velázquez assez classique et pas tellement passionnant. Et même avec des zombies, ça ne change pas : c’est un exercice de style téléphoné, assez lisse, et pas drôle même dans ses moments bourrins. Beuah… |
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Ah ! Une petite déception. Ça commence très bien pourtant : Velázquez parvient avec succès à évoquer de manière ludique l’aspect drame historique costumé. Hélas, tout le côté fantastique peine à convaincre, plombé par des effets de cordes, cuivres et percussions sans relief, et l’ennui pointe par moments… |
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Velázquez s’attaque aux zombies avec panache, ancrant son score dans l’époque victorienne à travers pastiches et dérivés de mélodies d’époque. Les morceaux d’action, avec leur influence RCP incongrue, cassent un peu de l’enthousiasme initial. |