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Musique orchestrale d’action typique des 90’s avec rythmiques synthétiques, piano percussif et courts élans mélodiques. Sympathique photocopieur, Debney mixait les recettes du moment établies par d’autres, en particulier ici JNH, Goldsmith et Silvestri. Le traitement deluxe permet de profiter pleinement d’une trame bien charpentée.
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Comme souvent, la courte édition d’origine m’avait autant ravi que frustré, de par sa faible durée. Entre les maigres 30 minutes de 1995 et les généreuses 64 minutes de 2024, le choix est donc vite fait, surtout que la musique est un pur bonheur. Suspense et action débridée, très percussive, sont unis, dans une belle harmonie. Sudden pleasure !
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Du Van Damme, on sait que ça va remuer. Toujours le « yes man » sur qui on peut compter, Debney applique les recettes du thriller d’action avec un professionnalisme parfait, tout en pulsations, tendance Silvestri revisitant Goldsmith : pas de quoi ressusciter un mort mais ça réveille plaisamment.
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Debney trouvait avec le film du vieux routier Hyams un terrain suffisant pour utiliser un orchestre et une pelletée d’électronique afin de coller aux scènes d’action/suspens de ce Van Damme plus regardable que d’autres. L’album de trente minutes d’époque était frustrant. Voilà qui est réparé. Si Varèse pouvait maintenant sortir Soldier de McNeely…
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Pour ce sous-Die Hard avec JCVD dans une patinoire, Debney ne prend aucun risque et convoque les copains Alan, James et Jerry, pointures du genre à l’époque. A l’arrivé c’est solide et efficace sur les images, mais à l’écoute, pardon, c’est carrément saoulant. Trop d’action tue l’action.
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