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Après Bates et Holkenborg sur la franchise, Simonsen pourrait fort bien passer pour un génie, mais la vérité est que, s’il s’accroche à des détails d’orchestration avec une certaine joie (et on le suit jusqu’à un certain point), il n’offre pas la fougue indispensable à faire vivre sa diversité de tons électro-orchestrale entre comédie et emphase super-héroïque.
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La musique de Simonsen ressemble presque à du caviar face à celles de Tom Holkenborg et Tyler Bates pour les précédents. Passée la comparaison, force est de constater que son travail est loin d’être exceptionnel. Entre électro moche et transparence, le score de Simonsen, qui retrouve Shawn Levy après The Adam Project, est tout au plus gentillet.
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Deadpool est-il plus fort que Wolverine ? Le duo Yoda + Predator plus forts que Hulk + Fantomiald ? L’avenir le dira sans doute, sur Disney+. En attendant, Simonsen étale un électro un peu déglingué avec super-puissance presse bouton, au Xième degré. Pas grave, ce n’est pas mon truc, je n’aime pas l’esprit Deadpool.
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Décidément, dur de composer pour Deadpool. Un thème principal sympatoche. Des petites idées rigolotes (miaou, castagnettes, trompette mariachi). Reprise de Madonna… vendue séparément (!). Las, le gros son « électrorchestral » impersonnel et la trame générale éparpillée font qu’on s’ennuie un peu.
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Marvel, j’ai décroché il y a longtemps. Et pour les musiques, c’est un peu la même chose. Simonsen fait ce qu’on lui demande, de l’underscore électro-orchestral sans saveur, neutre, passe-partout et attendu. Et non, je n’irai pas voir ce film.
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Troisième opus, troisième compositeur. Simonsen reprend des thèmes – cameos obligent – et nous trousse un Main Title hilarant qui va plaire à un chroniqueur qui rode par ici, et n’hésite pas à balancer la sauce bien comme il faut. Après, il faut bien dire que les chansons se taillent la part du lion.
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