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On accorde volontiers à Wiedmann un joli mérite dans sa manière de soigner différentes ambiances et de proposer une action suffisamment pêchue. Néanmoins le résultat n’impressionne pas, en partie du fait que la caractérisation des personnages reste tiède. Il manque à ce Batman une dose de glamour et de belles et vraies ténèbres de film noir.
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Cette série revendique clairement sa filiation avec la fameuse série de 1992, présence de Bruce Timm oblige. Si le compositeur, un vieux briscard de l’univers DC, avait bien sûr le travail de Shirley Walker en tête, il a surtout digéré l’esprit des films, noirs notamment, des années 30 et 40, et a donné des thèmes aux personnages. Good job !
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Batman se réanime, avec la sombre Gotham et son cortège de vilains. Wiedmann se love dans la cape de ses prédécesseurs, menaçant, miaulant, bataillant, gothiquisant comme on l’attend. C’est la limite de l’exercice, un peu uniforme, mais tout sonne juste, ample, batmanesque : « It’s worth every penny », comme dirait Alfred.
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Hommage sincère à la série des années 90, sans sa force thématique. Les morceaux d’inspiration film noir sont vraiment très réussis et séduisants. Les passages plus imposants versent eux dans le contemporain aseptisé (les cuivres). Ça reste une belle surprise, alors ne boudons pas notre plaisir !
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Wiedmann est un bon artisan capable de se servir d’un vrai orchestre, ce qu’il fait ici avec professionnalisme. Mais je commence à douter qu’il soit autre chose que cela… A part quelques ostinatos génériques pour réveiller le score, l’ensemble s’enlise dans le tout-venant sans thématique apparente. Le Caped Crusader méritait mieux.
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Habitué des films d’animation et spécialiste de la Justice League, le compositeur retrouve un Batman où le look à l’ancienne est de rigueur. Wiedmann maîtrise bien son sujet : les thèmes font mouche, l’héroïsme et la tension se partagent Gotham dans une bien belle ambiance. Beaucoup d’idées mélodiques pour une chouette réussite.
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