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Toujours beaucoup d’élégance et de classe dans ce que propose Hart, évoluant avec aisance de la musique de chambre période classique à Gerswhin et à la comédie musicale de Broadway, du symphonisme romantique au minimalisme américain, une diversité de tons qui rend l’écoute de cette pourtant longue sélection tout à fait réjouissante.
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Malgré sa densité dramatique et romantique, je n’accroche pas, trouvant parfois tout ça soporifique. Je sens bien la volonté de Hart, à travers notamment ses collaborations, de créer un univers musical original. Et ça fonctionne sûrement, mais pas avec moi. Pour un réel plaisir d’écoute, une compilation des deux saisons me conviendrait mieux.
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Il m’avait surpris en 2022. Hart récidive en vampirisant les années 40, tout en restant sur ses bases classiques, souvent en petite formation (piano, violon). La sélection est interminable, mais l’élégance, la finesse, sont permanentes : entre Holkenborg et d’Amario, ça fait du bien.
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Hart compense l’effectif restreint de son orchestre sur certains morceaux par une créativité jazzy (hommage à Gerswhin) et des mélodies épurées (au piano et au violon). Cela fonctionne souvent, même si l’héritage de l’écriture minimaliste ronge encore trop les pages de ses partitions.
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Deuxième mouture pour Hart qui s’amuse avec les différentes époques et les différents styles musicaux, toujours dans une ambiance délicieusement surannée. Las, cette fois-ci on a droit à une double ration par rapport à la saison 1, et l’ensemble est moins équilibré du coup. Et un peu long…
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