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Cher Daniel, c’est un petit voyage au cœur d’un Texas intime auquel tu nous invites ici, nous accompagnant doucement avec un banjo, un piano et un fiddle rural qui sait aussi parfois se faire strident. Cette partition exerce donc une certaine forme de fascination contemplative, malgré (ou grâce à) un effectif réduit et un ton assez monotone.
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Pour ce documentaire singulier Daniel Hart nous la joue Nick Cave /Warren Ellis avec son ensemble de cordes, ses fiddles, son piano et son banjo. Mais c’est l’ennui qui l’emporte bel et bien…
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Une écriture tout en émotion, à laquelle les cordes frottées, ou, plus original, pincées, participent grandement. Les plages se succèdent, creusant une atmosphère d’americana du bayou, et les frissons fleurissent durablement, ce disque entêtant ne s’éloignant jamais beaucoup après qu’on l’ait écouté attentivement ne serait-ce qu’une fois.
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Hart parvient efficacement à évoquer des paysages marécageux avec un choix de timbres judicieux, essentiellement des cordes jouées de diverses manières (il y a du banjo bien sûr) et un piano (parfois préparé ou désaccordé). L’album est bref (30 minutes) mais présente une tonalité dramatique assez intense et s’avère très satisfaisant.
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Pour ce documentaire sur une petite ville paumée du Texas, Hart sort le banjo, le piano, le violon solo et un petit ensemble de cordes. Ça fait parfois un peu penser au bayou, à la nonchalance empreinte de méfiance de l’Amérique profonde. Mais Hart sait y faire et malgré la torpeur un peu sourde de sa musique, ça reste intéressant.
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