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Foire à tout pour Horner, qui pose ici plusieurs facettes de sa personnalité, la plus lyrique évoquant certains de ses futurs films d’animation, quelques martèlements furieux anticipant son Aliens et un traitement choral ligetien saisissant à la Brainstorm. C’est dire si son alternative au score plus viscéral de Delerue possède des arguments.
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« Si vous n’aimez pas Battle Beyond The Stars, si vous n’aimez pas Humanoids From The Deep, si vous n’aimez pas Something Wicked This Way Comes … Allez vous faire foutre ! » Que dire d’autre… Cela fait pour moi assurément partie des grandes réussites du compositeur. Avec talent, il arrive à créer un score chaleureux et ténébreux.
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Tom Sawyer et Huck Finn vs. le mal : naïveté americana et maléfices atonaux sont opposés par un Horner pris dans une post-production orageuse. Plus amène que le score noir de Delerue, il use de tous ses trucs et couleurs pour nous enjôler, candide, poétique, effrayant. Un score de forain, redoutablement attractif.
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Si vous n’aviez pas le précédent Intrada, foncez. Pour les autres, il y a juste 3 minutes supplémentaires de score et environ 10 minutes de musiques additionnelles de Greig McRitchie. Intrada a trouvé chez Disney la dernière machine capable de lire des bandes particulières qu’ils avaient retrouvées. Et le rendu sonore est extraordinaire.
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Le Horner du mois, ou le retour de la poule aux œufs d’or. Ici, un quart d’heure en plus. On pourra faire l’impasse sur les musiques de cirque en fin de galette pour se concentrer sur ce très joli score, plein de fraîcheur et de mystère, et je trouve que c’est le travail le plus proche du style Williams du compositeur. Mais ça reste complètement du Horner.
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