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Au travers de ses guitares, piano, violoncelle et orchestre assortis de quelques bruitages et de voix à la Coulais, ce n’est pas seulement une mise en scène d’un continent et de ses habitants que propose Aufort, c’est aussi (et surtout ) la traduction musicale du regard inquiet mais toujours fasciné d’un grand enfant. Un très beau résultat.
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Cyrille Aufort collabore une fois encore à un documentaire de Luc Jacquet. Ce genre étant assurément une bonne source d’inspiration, le compositeur a conçu une bande-son fascinante, afin de nous accompagner à la découverte des terres enneigées. Loin d’être fonctionnelle, sa musique souligne et magnifie la beauté des images. Rafraîchissant !
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Cette nouvelle eau forte d’Aufort pour orchestre et glaçons synthétiques (ça favorise le gel), sautillante (Funny Birds) et réconfortante quand elle le peut, raconte autant qu’elle documente. Trop étouffée parfois par la rigueur du pôle sud, elle sait aussi ménager des plages de pure musique humaine.
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Déjà, en général, je suis assez friand des musiques de doc animaliers. Et il se trouve que j’aime aussi Cyrille Aufort. Il nous propose un voyage dans les contrées glacées dans un environnement sonore à la fois chaleureux et froid. Les chœurs et l’instrumentarium utilisé l’illustrent parfaitement. Un voyage musical superbe.
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2022 fut l’année Bear McCreary, 2023 est l’année Aufort ! Un beau Clémenceau, un sublime Et la Montagne Fleurira, une très chouette collaboration avec Bernard Lavilliers et enfin ce superbe Voyage au Pôle Sud pour conclure et accompagner encore une fois Luc Jacquet en son paradis (noir et) blanc. Carré d’as !
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