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Difficile de rester de marbre à l’écoute de cet onirisme délicieusement facetté alliant murmures mystérieux, bises mélancoliques et souffles de grandes envolées aventureuses. C’est beau, varié, et les orchestrations, très travaillées, sont un régal à elles seules, les sonorités de flûtes en particulier en plus de la voix envoûtante de Célia Kameni qui rehausse un air d’opéra très original.
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La musique de Pablo Pico souffle un air vivifiant et apaisant. La beauté des mélodies, entre aventure débridée et profonde mélancolie, est un ravissement. Et la voix de la chanteuse Célia Kameni, plus habituée au répertoire jazz, apporte une réelle touche de poésie, voire de spiritualité. On sort en paix de ce royaume des courants d’air.
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Ouvrez grand la fenêtre – et vos oreilles – à ce très joli score qui mêle mélodies « naïves » (en accord avec le graphisme) ou nostalgiques, miniatures et petite fanfare claironnante. Flûtes et percussions cristallines, ainsi que les voix et un sound design finement conçu, nous relient au vent, au rêve et à l’enfance. Voilà, vous avez six ans !
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Cela ne commençait pas très bien : principes du minimalisme musical, bardés d’enchainements d’accords convenus, appliqués à l’image. Et puis, progressivement, la tarte à la crème musicale s’efface et la carence thématique disparait. L’orchestre prend sa place au milieu des solistes. La musique se fait ample et même parfois inspirée.
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Ce joli dessin-animé a obtenu le prix du public à Annecy, une référence. Le compositeur, spécialiste du genre, apporte beaucoup avec une très belle partition, tantôt ample, tantôt minimaliste, mais toujours très mélodique. La chanteuse Célia Kameni pose sa douce voix sur ce bien joli voyage. Une belle découverte.
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