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Des progressions-concepts pour chœur et orchestre forment un soutien diffus plus ou moins lumineux entre élégie goreckienne et nappes indolentes et contemplatives à la Zimmer. Admettons. Par contre, les reprises d’Ifukube paraissent incongrues et artificielles (un comble !) tant elles s’effectuent dans une désunion totale avec le ton général.
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Cette partition, triste enfant de Dunkirk et 1917, m’a bien plombé le moral. Gojira, c’est censé être maousse… alors que là, c’est vraiment tout minus. Il y a quelques éclaircies, surtout vers la fin de l’album, mais les seules plages vraiment accrocheuses sont les trois Godzilla Suite, incluant le mythique thème. Un accident industriel ! Naoki m’a tuer !!
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Ça commence par des nappes vides de musique, et on se dit « Sato ? » Puis, craignant de sonner minus entre deux reprises d’Ifukube, Naoki développe des pédales d’orgue de plus en plus écrasantes, primaires mais dont les dimensions gothiques dénuées de joliesse siéent à un Godzilla érigé en Dieu de la nature. Pas si mal.
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Les premières (et longues) minutes ne laissent rien présager de bon : du sound design
« inquiétant » (et chiant). Heureusement, arrive l’illustre thème d’Ifukube repris avec un assez gros orchestre. Et puis on retombe dans l’atmosphérique qui ne raconte rien avant de revenir à Ifukube. En gros, c’est bien quand c’est pas Sato.
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La vache ! Faut s’accrocher quand même. Et attendre trois extraits de bruit pour avoir le thème. Après ça reste bien bourrin et on n’évite pas le sound design un peu lourd. Et pour cause… Quelques jolies tentatives mélodiques, surtout en fin de parcours, mais bien pauvres. Pas pour moi. Par contre le film, oui !
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