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Deux partitions d’un autre temps, bien entendu, mais qui n’en demeurent pas moins, par leur acuité et leur puissance d’évocation, des jalons incontournables de la musique de science-fiction, qu’il s’agisse de traduire l’inexorabilité supposée de menaces extra-terrestres et la foi en la Nature ou l’Homme. On rêve d’un réenregistrement, mais bon…
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Classiques de la SF des années 50, l’écriture de Stevens reflète le son de l’époque (ça pourra en rebuter) mais attention, le souci thématique et dramaturgique méticuleux élève ces partitions à des lieues au-dessus des librairies musicales en usage à l’époque. J’ai une préférence pour When Worlds Collide, plus romantique.
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Avec un tel double programme, on pourrait se croire dans un drive-in américain des 50’s. J’adore ce genre de musique, reflet de son temps, qui devrait faire défaillir les djeuns, dont les oreilles sont nourries à la bouillie sonore. Avec La Guerre des Mondes et le Choc des Mondes, on fait un superbe voyage au cœur de la musique de SF à l’ancienne.
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Venu à Hollywood via la radio, Stevens compose dans le style type des années 50 : ces scores pour les films de George Pal sont certes sur-expressifs (les cuivres tonitruants), mais bourrés de qualités à tous les niveaux, hélas amoindries par le son d’époque. The War Of The Worlds reste ma préférée pour la clarté de ses partis-pris horrifiques.
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Deux productions George Pal du début des fifties. Intenses et marquants souvenirs dans mon esprit de jeune ado. La musique ne m’avait pas marqué. A tort. Car, malgré l’âge certain des bandes, voilà de sacrées musiques, noires et dramatiques, évidemment « old school » (comprendre : pas d’infrabasses).
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