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Si la mélodie centrale est aussi irrésistible qu’on peut s’y attendre, talent qu’on ne se lasse jamais d’admirer chez le compositeur, on se surprend néanmoins à penser qu’il s’agit là de l’une de ses (très) rares partitions où il ne semble pas totalement à son aise, au vu notamment d’un suspense abondant mais peu vivace, pour ne pas dire terne.
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Réédition d’un classique du Delerue hollywoodien, où il bénéficiait de larges moyens et de musiciens de première classe. Toujours armé de sa sensibilité émotionnelle passionnée, ici gorgée de nostalgie entrecoupée de moments tension, le maître nous conte son histoire avec aisance. Touchant et gratifiant.
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Cet album reprend, à l’identique, l’ancienne édition Percepto de 2005, qui commençait à se raréfier. Pour ce film de Caleb Deschanel (pour les amateurs de potins, c’est le père de Zooey et Emily), Delerue compose un score bien charmant, nourri à un jazz nonchalant, où se côtoient le drame, la mélancolie et un soupçon d’action. Une bien belle œuvre !
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Avec ce score discret centré sur de rares éclats de romantisme nostalgique, Delerue laissera quelques fans sur leur faim. Ce parti-pris intelligent, plus un thème superbe comme toujours, donne néanmoins envie de voir ce film contemporain d’Hammet (dont il partagea l’insuccès), mêlant drame familial et magie. Ce n’est pas bon signe, ça ?
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Le style de Delerue, identifiable en moins de 20 secondes, fait merveille dans ce beau film nostalgique. Et le thème central est un incontournable de la carrière supérieurement mélodique d’un compositeur qui flirte parfois avec une certaine facilité harmonique mais qui compense constamment par un sens musical narratif hors du commun.
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Au risque de me faire tirer les oreilles, c’est clairement ma période préférée de Georges Delerue. Le thème est somptueux, comme toujours. Le reste est à l’avenant, entre suspense, comédie et romantisme échevelé. J’adore. Et du coup je file réécouter les London Sessions.
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